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Vincent : par-delà la frustration

  • Arthur Vincent (France) contre l'Italie lors de sa première titularisation au Stade de France
    Arthur Vincent (France) contre l'Italie lors de sa première titularisation au Stade de France Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Peu servi en attaque par ses partenaires autant que par les conditions, l’ancien capitaine des bleuets moins de 20 ans, Arthur Vincent, a, au moins, eu le mérite de s’illustrer dans le secteur défensif.

Lorsque la tempête Ciara redoubla en pleine exécution des hymnes, on se fit la réflexion qu’il ne faisait pas franchement un temps à mettre un trois-quarts dehors, sur la pelouse du Stade de France… Sauf qu’on ne fête pas toujours sa première titularisation en bleu de la manière dont on l’aurait rêvée, tout comme on ne choisit jamais sa première cape. Voilà pourquoi, après avoir dû sa sélection de la semaine dernière à une énorme étourderie d’Antoine Dupont dans le money-time (croyant que le temps réglementaire était terminé, le demi de mêlée avait expédié le ballon derrière sa ligne de ballon mort, alors qu’il restait encore une minute à jouer), Arthur Vincent accueillit le mauvais temps comme il venait, sans se poser de question. Et eut au moins le mérite, à l’inverse d’un Teddy Thomas désespérant de nonchalance sur son aile (cinq plaquages manqués), de plaquer. Beaucoup. Seize fois au total, pour un seul échec, soit le meilleur bilan de la ligne de trois-quarts, quand bien même Shaun Edwards nous rétorquerait probablement que hormis une première montée en pointe dès la 2e, aucun de ses plaquages ne fut "dominant". Pas de quoi sauter au plafond donc. Mais au moins assez pour nourrir chez le Montpelliérain le sentiment du devoir accompli, son unique boulette (il fut pris hors-jeu après un en-avant de Ntamack) passant à l’as en raison d’un avantage consommé par les Italiens.

Dur au mal

Alors certes, on pourra regretter pour Vincent que celui-ci se soit montré un peu trop court à la poursuite de la première passe au pied de Ntamack, qui le vit se faire griller la politesse dans l’en-but par Thomas (7e), et pas vraiment servi par le rebond sur un contre au pied de Jalibert (17e). De quoi déduire qu’au bout de cette copie propre, qui le vit essentiellement être utilisé en leurre en attaque (notamment sur l’essai de Ntamack, où il arriva dans un tempo parfait pour fixer deux joueurs sur la passe de Thomas), le grand public ne connaîtra pas beaucoup plus Arthur Vincent après qu’avant ce match… Mais là ne réside pas l’essentiel, évidemment, le staff sachant désormais qu’il peut compter sur un joueur besogneux, dur au mal et sobre. Une assurance tous risques, en somme, en cas de pépin pour Virimi Vakatawa. Et de quoi imaginer, sans crainte de trop se tromper, que l’on devrait rapidement revoir l’ancien capitaine des champions du monde moins de 20 ans.

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