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Lamerat : «On repart tous de zéro»

Par Midi-Olympique
  • Rémi Lamerat - Trois-quarts centre de l’UBB
    Rémi Lamerat - Trois-quarts centre de l’UBB Icon Sport
Publié le
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L'international débarqué de Clermont cet été s’est relancé sur ses terres girondines. Il livre un regard ambitieux et déterminé sur le parcours des girondins.

Sur un plan général, comment définiriez-vous le climat qui permet à l’UBB d’avoir réussi un très bon début de championnat ?

On travaille très dur depuis la reprise du championnat au mois d’août, et même avant. On sent qu’il y a une refonte du staff et même une remise en question générale au sein du club. On comprend que tous ces changements ont amené un vent de fraîcheur. Tout le monde repart à zéro, avec des choses à prouver. C’est un nouveau cycle qui pousse les gens à travailler très dur. Et c’est l’ambiance qui domine actuellement au club, où nous voulons tous réussir quelque chose de grand.

Vous tous des revanchards, en quelque sorte. Êtes-vous surpris Christophe Urios que vous avez retrouvé cet été à l’UBB ?

Oui. J’avais travaillé avec lui et, aussi, avec Frédéric Charrier pendant une saison quand j’étais à Castres. Eux venaient d’arriver et moi j’étais déjà là.

Y a-t-il des ressemblances entre Bordeaux et Castres, en ce qui concerne la méthode Urios, le projet et le vécu des joueurs ?

Non, car ce sont deux clubs très difficilement comparables. Les contextes ne sont pas les mêmes. Pour autant, je retrouve le socle, les valeurs et le fonds de commerce de Christophe et de Frédéric. Mais là où ils sont surprenants c’est que tout en gardant leurs méthodes, ils ont su s’adapter à leur nouvel environnement.

Que voulez-vous dire ?

Disons qu’à Bordeaux, ils ont affaire à un groupe un peu plus jeune. L’UBB d’aujourd’hui et le CO que j’avais connu sont deux équipes très différentes. Le contexte aussi est différent, puisque Castres venait de jouer le maintien quand Urios était arrivé à sa tête. Si Bordeaux n’a pas toujours eu les résultats escomptés par le passé, ce n’était pas du tout la même atmosphère que celle que nous vivons aujourd’hui.

On dit que Christophe Urios analyse très bien les matchs à venir…

Oui, il est très bon dans l’analyse en général. Il est particulièrement efficace pour cerner son environnement, et appréhender son effectif. Mais c’est vrai, pour les points forts et les points faibles des opposants, je pense qu’il apporte beaucoup au groupe. Il est vraiment au point là-dessus.

Revenons sur les changements et différences entre Castres et Bordeaux. En quoi, par exemple, s’est-il bien adapté à un groupe plus jeune ?

Dans les réunions, il sait faire des petites blagues qui font rire le groupe. À Castres, je remarquais moins cela, mais le groupe était tellement différent. On s’était sauvés à l’avant-dernière journée, et il y avait des anciens qui avaient un très fort caractère… Disons que je savais qu’il avait beaucoup d’humour. Mais à Bordeaux, je le savoure et je trouve ça assez plaisant. Je le vis vraiment.

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