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Par Julien Louis
  • Peyo Muscarditz (Bayonne)
    Peyo Muscarditz (Bayonne) Icon Sport
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Les Basques ramènent leur premier bonus défensif d’un voyage (deux succès à l’extérieur jusque-là) et retrouvent leur ADN perdu.

Double lecture. Dans l’état d’esprit et l’intensité, Bayonne a livré samedi son meilleur match en Top14 depuis quatre mois. Et son dernier succès (hors Challenge) face à… Montpellier (28-24, le 12 octobre) ! Peyo Muscarditz : "Je pense que c’est notre meilleure rencontre depuis notre dernière victoire. Il y a eu beaucoup de positif." À l’image des quatre essais marqués. Une prouesse rare pour les hommes de Yannick Bru. Le manager poursuit : "Je suis fier de l’état d’esprit et de la remise en question des gars. […] On a vu le vrai visage de Bayonne. Une équipe de copains, qui n’a pas beaucoup de moyens, mais qui se bat et produit du jeu." Des vertus "hier" perdues, retrouvées samedi, suite à une remise en question sans filtre du vestiaire, après la désillusion agenaise de fin janvier (défaite 22-23). Les coéquipiers du centre Muscarditz ont su trouver les mots pendant la trêve, pour expliquer leurs maux. "On s’est respecté à Montpellier, ou du moins, le groupe ne s’est pas menti. On a eu des mots, on a été plutôt vrai et surtout, nous avons été capables de les assumer par des actes. Et j’espère que ces mots vont résonner dans nos esprits sur les douze derniers matchs."

Réception capitale de Paris

Forts dans le défi physique, dominateurs en conquête (voir macro) et plus séduisants que leurs hôtes dans le jeu, les Basques se sont rassurés. Mais ils n’ont toujours pas gagné. Et, à la vue du scénario, ce bonus défensif décroché à un goût amer : "Je ne suis pas content du résultat, réagissait Yannick Bru. Compte tenu de notre débauche d’énergie et de la façon dont les gars sont marqués… Je ne vais pas dire qu’on méritait de gagner, mais on aurait dû le faire. On a commis deux ou trois erreurs de jeunesse qui nous empêchent de repartir avec la victoire. Et on n’a plus le temps pour cela."

Sur ce point, rien n’a changé. Les Bleu et Blanc font toujours preuve d’un manque d’expérience rédhibitoire. Morceaux choisis : turnover mal exploité en fin de première période et contre adverse, deux belles offensives avec des franchissements nets, gâchées par des passes forcées… "On a encore du mal à trouver l’équilibre entre jouer et rentabiliser nos mouvements", ajoute-t-il.

Un point critique à améliorer, à l’instar de la gestion du money-time, où Bayonne a, comme face à Agen, encore failli tout perdre. Le technicien confirme : "Je voudrais souligner la sportivité de Montpellier et de son staff. Ils ont estimé qu’il était logique après ce bon match, qu’on reparte avec le bonus défensif (le MHR n’a pas joué sa dernière pénalité)." Le mot de la fin pour Peyo Muscarditz : "Il ne faut plus qu’on ait cette peur de gagner. On ne l’avait pas en début de saison car on était porté par notre insouciance." Si près, si loin…

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