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Ajustements gagnants côté lyonnais

Par Sébastien Fiatte
  • Baptiste Couilloud et les siens ont réussi à trouver des solutions pour contrecarrer les assauts franciliens.
    Baptiste Couilloud et les siens ont réussi à trouver des solutions pour contrecarrer les assauts franciliens. Icon Sport - Icon Sport
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En difficulté en début de match, les Lyonnais ont su s’adapter aux problèmes posés par le Racing et tenir le choc en fin de match face au retour de leur adversaire.

Cette fois, on ne peut plus évoquer la Coupe du monde pour justifier le bon parcours des Lyonnais, ou les absences des uns et des autres chez les principaux prétendants au Brennus. Entre soixante-dix minutes de bonne facture chez le leader, les coéquipiers de Baptiste Couilloud ont ramené sur terre en quelques semaines deux ambitieux en pleine bourre : Toulon et donc le Racing hier à Gerland, sous un chaud soleil printanier, à l’issue d’un match à la hauteur des attentes malgré cet horaire dominical parfois pourvoyeur de purge à se morfondre d’ennui. Sans ses leaders en touche, Julien Puricelli et Dylan Cretin, sans Demba Bamba, auteur d’une entrée fracassante au pays de Galles la veille, sans Jonathan Wisniewski, son habituel ouvreur titulaire, puis sans Félix Lambey, sorti sur blessure, Lyon a prouvé que sa présence à une des deux premières places n’était pas usurpée.

L’entame put laisser croire que la fête était finie. Les Racingmen semblaient se balader sur le terrain. Ils volaient des ballons en touche, occupaient le terrain au pied et se montraient intraitables dans les rucks. Les Lyonnais avaient peu de ballons à utiliser et ne les rendaient pas forcément judicieusement au pied. "Nous avons manqué d’alternance au pied, regrettait Pierre Mignoni. Ils avaient le soleil dans les yeux, nous avons joué trop long, malgré la qualité de notre jeu au pied. Heureusement, nous avons bien défendu, parce que nous nous sommes exposés à leur point fort. Nous connaissons la qualité du Racing dans le fond du terrain, avec la présence de beaucoup de joueurs capables de casser les lignes quand ils ont des espaces."

Solidité

Cela fit partie des ajustements à la pause. L’essai de Baptiste Couilloud vint d’ailleurs d’un jeu au pied récupéré par Noa Nakaitaci. Le deuxième ajustement intervint dans les rucks. Dès la première minute, le Racing marqua son territoire, avec une pénalité récupérée sur un ballon gardé au sol par Lambey. "Au retour des vestiaires, les joueurs ont mis l’essentiel de ce qui manquait dans le nettoyage, la libération du ballon et contrer tous les joueurs menaçants autour des rucks." Et le Lou a retrouvé la vitesse qu’il affectionne, même s’il donne toujours parfois l’impression de jouer à se faire peur, quand par exemple Toby Arnold donna l’impression qu’il ne donnerait jamais le ballon à son demi de mêlée au soutien au centre du terrain. "J’ai douté qu’il me la donne mais il fait l’essentiel et me la donne, il savait pourtant que j’étais là", souriait Baptiste Couilloud.

Ces ajustements permettent au Lou ce matin d’avoir douze points d’avance sur son dernier hôte, onze sur La Rochelle troisième du classement. Si aucun Lyonnais en conférence de presse ne voulait justement se gausser d’une avance qui peut vite fondre comme neige au soleil, elle en dit long sur la solidité de Lyonnais encore largement perfectibles. "Aujourd’hui ce n’est pas l’aspect comptable qui prime, concluait Baptiste Couilloud. Nous recherchons des certitudes. Et il y a des points de satisfaction contre le Racing. Nous avons besoin de constance dans les performances de haut niveau. Nous devrons faire plus dans d’autres rencontres."

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