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Montauban faiseur de rois

  • Dans ce match ultra-verrouillé, il a fallu la précision du centre Maxime Mathy face aux perches pour que l’USM se détache au score.
    Dans ce match ultra-verrouillé, il a fallu la précision du centre Maxime Mathy face aux perches pour que l’USM se détache au score. La Dépêche du Midi - Manu Massip
Publié le Mis à jour
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Après Oyonnax, Sapiac a fait déjouer Grenoble dans la cuvette. Une victoire à domicile encore une fois étriquée, mais ô combien cruciale pour le maintien et la confiance.

Comme l’a rappelé l’entraîneur des avants Jean Bouilhou à l’issue de la rencontre, le calendrier n’est pas à l’avantage des siens : "On a du mal à performer à l’extérieur, on doit donc se contenter de gagner à domicile. Le problème c’est qu’on reçoit des "gros" et à chaque fois ce sont des matchs couperet." Contre Grenoble, comme contre Oyonnax fin janvier, Sapiac a dû se contenter d’un bien médiocre spectacle. Tous les points sont inscrits face aux perches et l’idée est de s’exposer le moins possible. Un schéma un peu frustrant pour les joueurs : "Ce qu’on a produit est faible, notamment en première mi-temps où il y a eu énormément de fautes de la part des deux équipes, déplore Benson Stanley, qui a évolué quatre-vingts minutes pour la première fois en vert et noir. Pour les trois-quarts c’était un match très compliqué à jouer." Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse d’un succès face à un prétendant à la "re" montée.

D’abord très pénalisés, contrés, les Montalbanais survivent parce que Grenoble n’est guère mieux et ne parvient pas à jouer à son rythme, probablement enrayé par un bon contre au sol (9 pénalités récupérées par l’USM sur ruck) mené notamment par Vaotoa.

Sapiac excelle à faire déjouer

À l’image de la touche, la mi-temps a marqué un véritable tournant dans la rencontre (cinq lancers perdus sur huit puis 8/8 en seconde). Les rentrées de Marthinus van der Westhuizen et du patron de l’alignement Matt Beukeboom ont sérieusement changé les choses, Sousa redevenant impérial dans les airs. Du reste, la précision de Mathy, avec le costume de l’homme providentiel après la sortie sur blessure de Jérôme Bosviel et surtout l’élan indéfectible d’Evrard-Dion Oulai ont été précieux.

Certes, Sapiac fut aidé par un adversaire qui n’a pas voulu gagner et la manière laisse à désirer. Mais renverser un tel adversaire reste une performance. La mêlée retentissante (enfin) récompensée à l’heure de jeu a confirmé que le FCG ne pouvait pas l’emporter. Cela tombe bien, avec les défaites de Valence-Romans et Rouen, "il ne fallait vraiment pas le perdre", souffle Jean Bouilhou, qui conclut : "Ça nous donne de l’air et nous redonne le sourire."

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