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Soyaux-Angoulême dompte le mur charentais

Par Gaël Lecoeur
  • Rosario Leopolo Halavatau (Soyaux-Angoulême)
    Rosario Leopolo Halavatau (Soyaux-Angoulême) Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Ce match revêtait une importance cruciale pour les deux équipes. C’est le SA XV qui a fait la bonne affaire en recollant au top 6. Rouen, lui, a gâché.

Le match aller avait déjà eu du mal à se dessiner et le SA XV l’avait (déjà) emporté d’un point. Au retour, les débats ont été encore plus disputés mais c’est la maîtrise qui a fait la différence. Et aussi une énorme défense des Angoumoisins.

Rouen s’est heurté à un mur, dense physiquement et très mobile. La ligne défensive dressée par le SA XV n’a jamais pu être franchie, à part sur un essai de filou et dans le couloir des cinq mètres. Tellement en coin que le buteur, Michallet, a manqué la transformation. Pourtant, il est classé dans les meilleurs du championnat au-delà des 80 % de réussite, mais celle-là n’était pas sur son bon côté et vraiment en bord de touche.

Manque de maîtrise

Les Normands ont tenté des choses, mais Soyaux a été tellement fort dans le contest, avec des contre-rucks dévastateurs, poussant les Normands à des fautes (ballons tombés, en avant). La troupe de Richard Hill a dû dynamiser pour pouvoir tenter de s’extraire de la tenaille, sans vraiment y parvenir.

Alors, oui, Soyaux n’a pas proposé un rugby de vitesse. Les Charentais ne comptent d’ailleurs, à leur crédit, aucune situation offensive proche de l’en-but rouennais. Mais ils ont su créer les fautes adverses et Rouen, toujours aussi inexpérimenté, est une nouvelle fois tombé dans le panneau. À l’image de cette dernière touche, à la 79e minute alors que les hôtes mènent de deux points. Jonathan Giraud, remplaçant au coup d’envoi et rentré à la place de Thomas Lainault, posait les deux mains sur le sauteur adverse qui s’écroulait, au milieu de l’alignement. Les joueurs d’Adrien Buononato en profiteront pour crier à l’attentat et l’arbitre écossais M. Allen sifflait une faute rouennaise. Quand Rouen va-t-il apprendre enfin à gérer ses situations ? Il y a urgence, dans l’optique d’un maintien toujours aussi hypothétique. Le gros coup réalisé à Oyonnax, il y a une semaine, est déjà entamé.

Réalisme angoumoisin

Si le SA XV a été dominé en mêlée, Rouen récupérant des pénalités dans ce secteur et inscrivant le seul essai de la rencontre, rien n’a semblé perturber les Charentais. Bien qu’en infériorité numérique (avec notamment cinq minutes à 13 contre 15), Soyaux-Angoulême a fait preuve d’ingéniosité et de concentration en défense. Les visiteurs se sont à chaque fois vite remis en place, en coulissant très vite et en montant très haut sur la ligne d’attaque adverse.

On peut donc en conclure que les Charentais ont été meilleurs dans la gestion des temps forts et temps faibles, et tout cela avec une possession de balle minoritaire. Mais avec une défense hermétique comme celle-là, le SA XV a de quoi très bien voyager et atteindre son objectif du top 6.

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