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Goze : « Si on passe à une alerte de stade 3... »

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    Paul Goze en tribune Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Samedi, une lettre a été envoyée aux clubs demandant aux joueurs du Top 14 et de Pro D2 d’éviter le contact avec le public. En outre, la LNR préfèrerait que les matchs se déroulent à huis-clos, si l’alerte passait ces jours-ci au stade 3.

De toute évidence, le seul match qui aurait pu être menacé d’annulation le week-end dernier concernait donc le choc entre le Racing et La Rochelle, à Nanterre. Paul Goze, le président de la LNR, explique en préambule. "Personnellement, j’ai pris connaissance des préconisations du ministère des Sports à 15 h 21, soit 9 minutes avant le coup d’envoi de la rencontre en question. Une annulation était donc impossible, tant elle aurait pu provoquer des mouvements de foule. Vous remarquerez d’ailleurs que le Salon de l’Agriculture a lui aussi été maintenu, sur la journée de samedi. Les gens n’ont pas été évacués". Et si l’épidémie se poursuivait ? Ou pire, si elle se durcissait ? Quelles seraient les mesures prises par la LNR ? "Ce début de semaine, il va y avoir des réunions avec le ministère des Sports et, dans la foulée, nous informerons nos clubs sur les mesures prises. Pour l’instant, l’alerte est en phase 2 et les matchs peuvent donc tous se jouer, excepté à l’Arena." Dans la mesure où l’alerte atteignait dans les jours à venir en phase 3, il deviendrait alors impossible d’organiser les rencontres de façon normale. Goze poursuit : "Si cela arrivait, on se plierait naturellement à ce que les autorités nous imposent. Mais notre préférence irait aux matchs à huis clos, beaucoup plus faciles à circonscrire : dans une telle configuration, il suffirait de contrôler les joueurs, les encadrements et les journalistes. A contrario, une foule de 20 000 personnes est impossible à maîtriser. Le report des matchs ? Il est impossible, c’est un problème de calendrier."

La semaine dernière, la Ligue Nationale de Football a pris de son côté des mesures assez radicales, interdisant notamment aux joueurs de se serrer la main avant et après la rencontre, ou de côtoyer les journalistes en conférence de presse. Paul Goze conclut : "Bernard Dusfour, le responsable de notre commission médicale, a envoyé samedi une lettre aux clubs, demandant aux joueurs d’éviter de se rendre dans les espaces réceptifs ou de serrer la main du public. Mais vous savez, on a pris des mesures propres au rugby : on ne pouvait décemment pas interdire à nos joueurs de se serrer la main entre eux alors qu’ils venaient de passer 80 minutes à se plaquer dans tous les sens. Il faut savoir raison garder. On reste un sport de contacts." Les préconisations de Bernard Dusfour ont-elles été respectées ? Difficile à dire. Jean Monribot et ses coéquipiers bayonnais, eux, ont bel et bien fêté leur victoire face à Toulouse au beau milieu de leurs supporters. Et comment leur en vouloir, après tout ?

 

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