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Péméja savoure !

Par Pablo ORDAS
  • Les Neversois de Maxence Barjaud ont fait un beau cadeau à leur manager Xavier Péméja en s’imposant à Biarritz. Photo BernardPhoto
    Les Neversois de Maxence Barjaud ont fait un beau cadeau à leur manager Xavier Péméja en s’imposant à Biarritz. Photo BernardPhoto
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Aux anges après la victoire de son équipe à Aguilera, le manager de Nevers estimait que ce succès constituait un acte fondateur pour la suite de son groupe.

À quelques mètres de ses joueurs interrogés par la presse, Xavier Péméja attendait patiemment que son tour, face au micro, arrive, vendredi soir. Il était alors 22 heures passées. Soulagé et heureux, le manager savourait la victoire de son équipe face à Biarritz, en pianotant sur son téléphone et en tendant l’oreille. D’ailleurs, il n’hésitait pas à reprendre son troisième ligne, Hugo Fabrègue, pour un terme jugé un peu trop virulent au sujet d’une des futures confrontations de l’Uson. "N’emploie pas ce mot, Hugo. Ce n’est que du sport" glissait avec un air paternaliste celui qui soufflera sa soixantième bougie début juillet. Soixante ans ! La carrière du Montalbanais est impressionnante de longévité. Elle n’avait jamais connu le moindre succès à Aguilera. C’est désormais chose faite. "J’ai joué de 1979 à 1993, se souvient-il. Aujourd’hui, ça fait plus de vingt ans que j’entraîne. Je n’avais jamais gagné ici. Ça montre que, même à mon âge, il faut encore aller chercher du bonheur. Je sais que c’est quelque chose d’exceptionnel."

Un emballement que l’on peut aisément justifier par le fait que Péméja ait vu et affronté le Biarritz olympique, à l’époque où les galactiques raflaient les trophées. Enthousiasmé, l’ancien coach de Bayonne, Bourgoin et Montauban, évoquait les signes qui faisaient qu’à ses yeux, l’emporter dans cette enceinte reste une chose à part. " Quand tu rentres dans ce stade et que tu vois les photos des anciens joueurs dans la cinquantaine de cadres, il y a trois équipes de rêve ! "

Péméja : "Dans l’histoire de ce groupe qui montera…"

Frustrés par le match annulé à Soyaux cinq jours plus tôt, les Nivernais avaient ciblé ce déplacement au Pays basque dans la course à la qualification. Force est de constater qu’ils ont réussi dans leur mission. Dans les faits, l’Uson a donc battu un concurrent direct aux phases finales et a renforcé sa place dans le top 6. Mais le technicien, dans son analyse, voyait plus loin : "C’est un acte fondateur. Depuis, notre première mi-temps lamentable à Colomiers, il y a eu une prise de conscience. J’ai attendu tant d’années avant de vaincre ici, que je pense qu’on ne peut pas gagner à Biarritz sans que ça amène quelque chose de positif derrière. Pour la croissance de cette équipe et dans les liens, faire quelque chose comme ça, au moment où nous sommes collés avec le BO dans la lutte à la qualification, c’est très important. Dans l’histoire de ce groupe, qui ira très haut et qui montera — j’espère être là quand ça se passera — c’est sûr qu’un jour, les mecs reparleront de cette victoire à Biarritz…"

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