Vimont : « J’ai vibré derrière ces Bleus »

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    "J’ai vibré derrière ces Bleus" Images Century 21
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Laurent Vimont, le PDG de Century 21, est revenu avec nous sur le parcours du XV de France lors du Tournoi, sur sa décision d'être devenu l'annonceur sur France télévision ainsi que sur le lien qu'il entretien avec le rugby.

Century 21 est devenu annonceur sur France télévision, lors des matchs Tournoi des 6 Nations. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Le rugby, c’est une religion pour moi. Je suis proche de gens comme Sylvain Marconnet et Philippe Spanghero, par exemple. J’ai eu la chance de rencontrer Thierry Dusautoir, quelqu’un de remarquable en termes de gentillesse et d’accessibilité. Alors, quand l’opportunité s’est présentée de communiquer autour des matchs du Tournoi diffusés sur France télévisions, je me suis dit que ce coup de main avait du sens. Century 21 n’a pas vocation à s’engager dans le sponsoring d’une compétition mais plutôt de venir au soutien, sur des coups donnés.

Qu’est-ce qui vous a séduit et décidé à communiquer pendant le Tournoi ?

En termes de notoriété, l’événement était intéressant alors qu’une nouvelle page s’ouvrait pour l’histoire de l’équipe de France. J’ai aimé la promesse portée par cette jeune équipe, inconnue au départ, qui a fait naître l’émotion. Comme beaucoup, j’ai vibré derrière ces Bleus. Il ne leur a pas manqué grand-chose pour que la réussite soit au bout de cette aventure. En tous les cas, ils portent de belles promesses pour l’avenir. Je crois en eux.

Quelles sont les retombées pour Century 21 ?

Il est trop tôt pour le savoir précisément. Je le répète, le coup était intéressant en termes de notoriété mais nous ne faisons pas toujours les choses mués par l’appât du gain. Au contraire.

Le rugby est-il cher ?

cela reste un sport abordable. Mais je ne vous dirai pas pour autant combien nous a coûté notre campagne télé. C’est secret.

Vous disiez que le rugby est une religion. Quel rapport entretenez-vous concrètement avec le ballon ovale ?

J’y ai joué quand j’étais gosse, durant mes années passées au collège de Fontainebleau. C’était dans le cadre du sport scolaire, le mercredi. La principale vertu était de nous faire découvrir tous les sports. Moi qui pratiquais à l’époque le basket et la natation, j’adoré le rugby et j’y ai joué un moment. C’était avec un certain Jérôme Bianchi, qui fut ensuite le brillant arrière du RC Toulonnais, puis kiné de l’équipe de France de tennis. à l’époque, il était déjà brillant sur le terrain. Un joueur félin, adroit, qui voyait les coups avant les autres. Sa vision du jeu faisait la différence.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le rugby ?

Ce mélange de puissance, de défi physique et de volonté chez les "gros" qui se confronte à l’intelligence et à l’œil des trois-quarts. Ce n’est pas un cliché. Il faut une sacrée organisation collective, humaine, pour parvenir à faire avancer un ballon dans un geste de passe vers l’arrière qui n’a rien de naturel. L’amalgame entre tous est déterminant. Autant que la vision et le dessein collectif. J’aime cette alchimie entre l’engagement physique très prégnant et la notion de plaisir qui sont attachés à ce jeu. C’est un mélange parfait. Le point de rencontre des différences entre deux gens totalement différents physiquement et même, souvent, psychologiquement : certains aiment l’affrontement, d’autres la vitesse et les espaces. J’ai le sentiment que ce sport est l’amalgame de toutes nos différences et qu’il nous rend plus fort.

Un point commun avec le monde de l’entreprise et, plus généralement, avec l’entreprenariat ?

Oui, d’évidence. Ensemble, on construit quelque chose et on grandit, on progresse. C’est l’association des talents et chacun s’exprime en fonction de ses propres qualités différentes. Tout le talent du manager, du chef d’orchestre, comme du leader de jeu sur un terrain de rugby est d’arriver à mettre tout ça en musique et à rendre le collectif meilleur.

Cela se retrouve chez Century 21 ?

Je crois. Un grand nombre de nos patrons d’agence ont démarré commerciaux ou managers. Ils ont gravi les échelons au fur et à mesure. Nous ne sommes pas dans une religion du diplôme comme outil de réussite et de reconnaissance. Au contraire, nos clés sont la motivation et la qualité d’intégration. Les gens qui sont sur la touche peuvent réussir dans ce métier de cœur et de passion qui est le nôtre. Il faut avoir l’envie d’apprendre, de bosser avec les autres, de servir les gens et de participer à ce qui ressemble souvent au projet d’une vie, celui de l’acquisition immobilière. Nos clients sont nos partenaires sur le terrain. Il y a du lien, comme au rugby.

Vous faites toujours du sport ?

De la boxe. J’adore. Je mets les gants deux à trois fois par semaine pour me maintenir en forme. C’est aussi un sport merveilleux, pour ce qu’il impose de courage, d’engagement, de maîtrise des émotions, de technique et de vision. J’ai la chance de connaître Tony Yoka et Souleymane Sissoko, qui sont des garçons merveilleux, impressionnants. Le spectateur mal avisé peut porter un regard critique sur cette discipline mais il faut dépasser le premier abord. La boxe est un sport unique. On n’y joue pas comme ailleurs, on boxe. On s’engage. Ça me correspond parfaitement.

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