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La FFR prend les devants

Par Léo Faure avec Nicolas Augot
  • Logo of the French Rugby Union Federation during the RBS Six Nations match between France U20 and Wales U20 on March 17, 2017 in Montauban, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport)
    Logo of the French Rugby Union Federation during the RBS Six Nations match between France U20 and Wales U20 on March 17, 2017 in Montauban, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) Icon Sport - Icon Sport
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Le plan de sauvetage dégainé par Laporte et son équipe, dimanche dernier, semble répondre aux craintes des clubs amateurs. Reste que le coût, important, devra être amorti.

L’effort est réel et le geste envers les clubs louable, à ne surtout pas minorer pour une Fédération qui, il n’y a pas si longtemps, a annoncé un déficit d’exploitation de plus de 7 millions d’euros (2018). Dimanche dernier, par la voix de son président Bernard Laporte, la FFR annonçait "un plan massif de soutien et de relance du rugby français, à la hauteur de la crise qui nous touche". Le chiffre était lâché, 35 millions, en même temps que les grandes lignes du montage financier pour aboutir à une telle somme. "Ces mesures, non exhaustives, feront l’objet d’une communication précise à venir."

Le détail chiffré de ces mesures, le voici donc, exposé ci-contre par la voix du trésorier de la FFR, Alexandre Martinez. Elles sont conséquentes et pèseront forcément sur les budgets de la Fédération, en même temps qu’elle soulage ceux des clubs. "Nous avons des fonds propres et une trésorerie, suffisamment solide, pour absorber ces aides exceptionnelles. Ces mesures ne fragiliseront pas la Fédération", voulait rassurer immédiatement Laporte. Martinez va aujourd’hui plus loin, en affirmant "un impact direct sur notre trésorerie que l’on peut estimer à 25 millions d’euros environ". Là encore, il tient également à rassurer : "La trésorerie FFR pourra faire face très correctement."

Passé la litanie de chiffres, le fond de la question est donc là. Ces mesures, nécessaires dès aujourd’hui à en croire les élus fédéraux mais aussi les présidents de club amateurs interrogés ici, devront être amorties demain.

En touchant à la trésorerie, la FFR tape dans le matelas confectionné à l’époque par l’équipe Camou. On ne saurait leur en tenir rigueur, face à l’urgence de la situation. Cela sera-t-il suffisant ? Si ce n’était pas le cas, la question d’un apport extérieur se poserait. Sous la forme d’un prêt. Ou d’un fonds d’investissement. Vous avez dit CVC, le serpent de mer qui ondule autour du rugby européen depuis plusieurs mois, avec la volonté affichée d’en acheter les destinées à coups de gros chèques ? Sans qu’on lui pose franchement la question, Alexandre Martinez est venu sur le sujet. "lI s’agit d’une hypothèse et donc il n’y a pas lieu, pour ce qui me concerne, dans la situation de crise que nous connaissons, de construire un tel plan sur de l’hypothétique."

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