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Perspective : reprise après quatre semaines d’entraînement

  • Le Stade toulousain lors de la reprise de l'entrainement pour la saison 2019/2020
    Le Stade toulousain lors de la reprise de l'entrainement pour la saison 2019/2020 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Un consensus semble se dessiner pour avoir une période de quatre semaines d’entraînement, avant toute reprise de compétition.

Depuis la mise en place des groupes de travail par la Ligue Nationale de Rugby, chacun y va de sa proposition dans une gigantesque cacophonie (lire par ailleurs). Évidemment, le groupe 1, intitulé "issue sportive de la saison 2019-2020" et qui est en charge d’élaborer les différents scénarii de reprise de compétition, fait l’objet de toutes les attentions. Et pour cause. Les scénarii et surtout les intérêts des uns ne sont forcément ceux des autres. Et inversement.

La première réunion de lundi dernier n’a pas franchement permis de réelles avancées. "On est un peu dans le flou, dit l’un des protagonistes. Tant que le Président de la République n’aura pas annoncé une date de sortie du confinement, nous ne pouvons travailler que sur des hypothèses sans pouvoir prendre de décision." Un autre assure que "tout le monde y va de sa solution miracle, mais il faut s’attendre à une compétition extrêmement réduite". Et d’ajouter : "Je vous rappelle que le CIO vient de reporter les jeux Olympiques qui devaient se dérouler du 24 juillet au 9 août. Mais nous comme on est plus fort que tout le monde, on veut quand même jouer…" Vous l’aurez compris, l’union sacrée que certains tentent d’afficher vole en éclats dans l’intimité des visioconférences.

Deux matchs par semaine

En revanche, un consensus tend à se faire sur la période de réathlétisation. Si par bonheur - ou par miracle, c’est selon… - les clubs pouvaient reprendre le chemin de l’entraînement au début du mois de mai, les présidents sont tombés d’accord pour mettre en place trois semaines de travail physique sans match et une dernière semaine de préparation avant la première rencontre. "Ça me paraît être la moins mauvaise des solutions, souligne un entraîneur de Top 14. Le problème, c’est que nous ne savons pas dans quel état nous allons récupérer les joueurs. Lors des coupures traditionnelles d’été, les joueurs s’entretiennent, jouent au football, au tennis, vont courir régulièrement. Et déjà dans ces conditions, on dit que pour une semaine d’arrêt, il faut deux semaines de préparation. Bref, on s’adaptera." "Quoi qu’il arrive, une reprise en douceur s’imposera", conclut un autre président de Top 14.

Dans cette perspective, un autre débat a fait rage ces derniers jours. Plusieurs présidents, soucieux que le Top 14 puisse aller à son terme "quoi qu’il en coûte pour reprendre" l’expression du Président de la République, ont tenté de convaincre Provale, le syndicat des joueurs, de jouer parfois deux matchs par semaine. Fin de non recevoir. La protection de la santé des joueurs semble l’emporter. "Nous ne jouerons qu’un match par semaine, assure un des membres du groupe de travail réfléchissant à l’issue de la saison actuelle. Et nous adapterons probablement la formule en fonction du temps imparti qu’il nous restera. "

Évidemment, rien n’est gravé dans le marbre, les certitudes du jour étant souvent balayées le lendemain. Surtout que la date de la finale, initialement programmée le 26 juin au Stade de France jusque-là immuable, pourrait bien être décalée afin de pouvoir jouer un maximum de rencontres.

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