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Question 6 : les annonces de la FFR sont-elles une ingérence sur votre travail ?

Par Midi Olympique
  • Éric De Cromières, Président de l’ASM Clermont Auvergne
    Éric De Cromières, Président de l’ASM Clermont Auvergne JF Sanchez / Icon Sport - JF Sanchez / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Alors que la LNR, dans le droit fil des discussions entre présidents de club professionnel, avait préconisé un gel de ses deux divisions (Top 14 et Pro D2) et aucune montée ni descente, la FFR a dans la foulée officialisé ses formats de compétition pour la saison prochaine. Incluant deux montées de la Fédérale 1 vers le Pro D2. Un point de tension parmi d’autres, autour duquel la « fédé » avait d’ailleurs pris langue directement avec certains présidents du Pro D2. La cohabitation entre les deux institutions, dont l’entente fluctue depuis plusieurs années, reste une problématique centrale du rugby français.

  • Éric De Cromières, Président de l’ASM Clermont Auvergne

Comme toujours, c’est aux frontières qu’il y a des frottements. Nos frontières se situent entre le Pro D2 et la Fédérale 1. La FFR souhaitait des montées, Bernard Laporte et son état-major sont venus nous en parler. Nous, présidents, avons répondu que nous n’y étions pas favorables dans le contexte actuel. Ces nouveaux clubs seraient une charge financière supplémentaire. Bernard Laporte a alors proposé de les prendre à son compte sur les deniers de la FFR, mais la vie pas seulement une question de finance. Heureusement. Pour moi, cela reste injouable, ne serait-ce que du point de vue du calendrier. Que Bernard Laporte commence par traiter des problèmes du calendrier international, ce qui nous permettra ensuite de traiter du problème de nos calendrier nationaux.

  • Yann Roubert, Président du Lyon olympique universitaire Rugby

Bernard Laporte est dans son rôle de proposer des solutions à tous les clubs, amateurs, et de se pencher sur les sujets du rugby. C’est important de ne pas opposer les visions mais, au contraire, d’échanger et de dialoguer, de partager les idées pour pouvoir trouver, collectivement les meilleures solutions.

  • Philippe Tayeb, Président de l’Aviron bayonnais

Non, je ne peux pas dire ça. Bernard Laporte et Serge Simon sont venus nous rencontrer pour nous faire des propositions, ils n’ont rien imposé. À ce jour, je n’ai pas senti une ingérence, j’ai senti un échange des deux parties : de la Ligue et de la FFR avec les présidents.

  • Laurent Marti, Président de l’Union Bordeaux-Bègles

Je n’imagine pas la FFR se réjouir de la situation actuelle du rugby professionnel. Nous sommes en danger, mais nous sommes aussi dans le même bateau que la fédération. L’heure n’est pas aux querelles entre nous. C’est tout l’inverse, on doit marcher de concert. Le Top 14, je vous l’ai déjà dit, c’est la culture du rugby français, de ses villages, de ses grandes villes. C’est aussi le réservoir de l’équipe de France. C’est lui qui tire tout le monde vers le haut. Quand l’UBB est remonté en Top 14, le comité Côte d’Argent a vu son nombre de licenciés progresser la saison suivant de plus de 30 %. Partout où il y a du rugby professionnel fort, cela profite au monde amateur.

  • Jean-François Fonteneau, Président du SU Agen Lot-et-Garonne

À titre personnel, pas du tout. J’ignore la position des autres présidents, mais il me semble que l’approche de la FFR, ainsi que toutes les réunions téléphoniques que nous avons menées a plutôt été bien perçue, et nos échanges nous ont permis d’avoir une vision plus globale du rugby français et international.

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