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Beaumont envisage le pire

  • Français et Anglais pourraient se retrouver à l’automne pour une double confrontation. Photo Icon Sport Français et Anglais pourraient se retrouver à l’automne pour une double confrontation. Photo Icon Sport
    Français et Anglais pourraient se retrouver à l’automne pour une double confrontation. Photo Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le président de World Rugby, Bill Beaumont, ouvre la porte à une année blanche pour le sud, qui se concentrerait alors sur le Super Rugby.

En pleine crise du coronavirus, chaque jour à son lot d’annonces, plus ou moins alarmistes. Quand ladite annonce sort de la bouche de Bill Beaumont, président de World Rugby, elle prend toujours des atours des plus sérieux. Vendredi, "Big Bill" répondait au très sérieux quotidien anglais The Times. Au milieu d’un tableau dressé sur la situation de crise que traverse, comme les autres, le rugby mondial, Beaumont donnait cette nouvelle rassurante : World Rugby va débloquer des fonds à hauteur de 80 millions de livres sterling (92 millions d’euros) pour venir en aide aux fédérations en grande difficulté. Ça, c’était le positif de l’histoire. Pour le négatif, il fallait lire un peu plus loin : cette année, l’abandon du calendrier international est "une possibilité très claire. La pression sur les fédérations est de plus en plus grande". Comprendre que bon nombre d’entre elles pourraient passer leur tour, cet automne, quand viendra le temps de se mesurer à l’autre hémisphère.

Les Bleus espèrent encore quatre tests, au moins

Fin du bal ? Pas encore. Si Bill Beaumont confirmait effectivement la possibilité qu’il n’y ait plus de match, il faisait surtout allusion aux nations du Sud, aux difficultés plus grandes encore. Comme évoqué très tôt au début de la crise par le prisme australien, les quatre nations sudistes (Argentine, Australie, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande) pourraient effectivement décliner leur invitation européenne. Toutefois, les Européens continuent d’envisager un plan B. Et de travailler en ce sens.

Aux trois dates internationales prévues en novembre, une quatrième pourrait vite se greffer, une semaine plus tôt, pour affronter l’Irlande à Paris (Stade de France) et clôturer le dernier Tournoi des 6 Nations. Une épreuve pour laquelle la France conserve un espoir de sacre, malgré un ballottage désormais favorable aux Anglais après la défaite des Bleus en écosse.

Vers un France - Angleterre en aller-retour ?

En suivant, la date prévue en ouverture des test-matchs d’automne, le 7 novembre à Saint-Etienne face à la Géorgie, n’est aujourd’hui pas menacée. Au contraire : hormis impossibilité d’organiser ce match en public, les deux nations sont demandeuses de matchs. Pour finir, les Français devaient affronter Australiens et Sud-Africains. Deux rencontres que l’on savait menacées et dont la tenue semble plus que jamais incertaine, selon les dires de Bill Beaumont. Pour les Bleus, toutefois, la porte de sortie resterait prestigieuse : la FFR et son homologue anglaise discutent sur un possible affrontement en aller-retour. De quoi maintenir l’intérêt du public.

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