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Cloarec : « Cela mettrait notre club en danger de mort »

  • Olivier Cloarec of Vannes during the Pro D2 Rugby match between Biarritz and Vannes, on August 30th, 2019.
Photo : JF Sanchez / Icon Sport
    Olivier Cloarec of Vannes during the Pro D2 Rugby match between Biarritz and Vannes, on August 30th, 2019. Photo : JF Sanchez / Icon Sport JF Sanchez / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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« S’il y a un vote, nous voterons contre cette solution. Jouer à huis clos, on ne sait pas faire. Notre modèle économique est directement lié au stade de la Rabine. Le budget de la SASP est à 8,7 millions. Dans ce budget, la billetterie est essentielle. En moyenne, nous recevons 7500 à 8000 spectateurs par match, ce qui représente 1,4 million d’euros. Notre partenariat privé, c’est 3,6 millions d’euros dont 2,5 millions d’euros pour les hospitalités. Mais un stade à huis clos, c’est sans hospitalité. Sans recettes buvettes et boutiques qui pèsent pour 500 000 euros par an. Et allez essayer de vendre du sponsoring maillot ou panneautique sur des matchs à huis clos… Je ne suis pas un président-mécène. J’entends des présidents qui veulent reprendre au plus vite quitte à jouer à huis clos, mais pour nous, ce n’est pas possible. Je comprends mon ami Jacky Lorenzetti, mais nous n’avons pas les mêmes problématiques. Reprendre le championnat à huis clos mettrait notre club en danger de mort. On peut toujours penser qu’on le supportera sur deux ou trois matchs. Mais si c’est la moitié de la saison… Je n’ai même pas envie d’y réfléchir. Très franchement, si ce choix-là est fait, nous aussi nous boycotterons comme d’autres la reprise de la saison. De notre côté, nous plaidons plutôt en faveur d’une reprise, toujours dans l’hypothèse d’une situation sanitaire satisfaisante, dans le courant du mois de décembre, début janvier au plus tard. Pourquoi ne pas imaginer de grandes animations autour des fêtes de fin d’année pour lancer la saison et terminer mi-juillet ? Sur le plan sanitaire, cela me semble plus raisonnable - c’est quand même l’essentiel - et sur le plan économique, nous avons tous à y gagner. Pourquoi ? Parce que aujourd’hui, la priorité de nos partenaires, ce n’est pas de nous accompagner. Et c’est logique. En revanche, dans quelques mois... »

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