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Les coursiers de Riom

  • Les rugbymen auvergnats se sont investis auprès des personnes âgées et vulnérables, en leur livrant leurs courses à domicile.
    Les rugbymen auvergnats se sont investis auprès des personnes âgées et vulnérables, en leur livrant leurs courses à domicile.
Publié le Mis à jour
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Depuis le début du confinement, plusieurs joueurs du club se sont inscrits sur la plate-forme "Devoir civique" pour se montrer utiles en livrant leurs courses à de personnes vulnérables.

Au rayon des bonnes initiatives engagées par les équipes de rugby amateur depuis le début du confinement, celle du RC Riom se pose en exemple. Conscient du rôle social qu’une association sportive peut représenter au sein d’une ville, son président Jean-Jacques Germain a très rapidement souhaité "mobiliser les jeunes du club à travers une initiative". Évidemment sans aucune obligation… C’est ainsi que le président du RC Riom a sondé ses joueurs afin de connaître leurs disponibilités, l’idée étant tout simplement de venir en aide aux personnes vulnérables pendant le confinement en réalisant leurs courses. Voilà comment, par l’entregent de la mairie, le club a été mis en lien avec le Centre communal d’action social (CCAS) de Riom pour finaliser l’initiative avec l’inscription de plusieurs joueurs sur la plateforme nationale "Covid-19, devoir civique".

Devoir civique

C’est à partir d’ici qu’un volontaire en Service Civique mis à disposition par la FFR, Jean-Baptiste Druet coordonne ce projet en gérant l’attribution à chacun des bénévoles de l’enveloppe permettant d’avancer les usagers pour leurs courses, qui doivent être livrées au domicile de personnes âgées ou vulnérables sous 48 heures.

Lucas et Marianne, la belle rencontre

Un travail de fourmi puisqu’il doit tenir à la fois compte des lieux de résidence des bénévoles et des usagers, de façon à être le plus efficace possible. Voilà comment se sont nouées les premières relations entre joueurs du club et personnes en difficulté qui ont donné lieu à de superbes rencontres, à l’image de celle du centre Lucas Couchard, avec Marianne, 92 ans. En le rencontrant, la nonagénaire a en effet reconnu "le logo du club où son mari avait joué dans les années 50, au poste de trois-quarts aile". De quoi redonner un peu de lien entre les générations et apporter un peu de baume au cœur à tous dans cette période difficile, que Jean-Jacques Germain assimile tout bonnement à "une simple manière de rester actif pendant cette mauvaise période". Solidaire et "esprit rugby" aussi, par la même occasion… 

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