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Albi, Massy, les pro montée

  • Les présidents Roumégoux (Albi) et Guionnet (Massy) se veulent optimistes.
    Les présidents Roumégoux (Albi) et Guionnet (Massy) se veulent optimistes.
Publié le Mis à jour
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Les présidents albigeois et massicois veulent croire en une montée en Pro D2 la saison prochaine. Classés premier et deuxième nationaux de la Fédérale 1, ils en ont gagné le droit. Reste à connaître la position des clubs pros et le poids de la Fédération sur celle-ci.

Si les contours de la prochaine saison de Fédérale 1 commencent à se dessiner avec plus de précision, date de reprise, formule, participants, etc. Une interrogation demeure concernant deux clubs, Albi et Massy, et le sort qui leur sera réservé pour la saison prochaine.

Du côté du Tarn, les choses sont claires pour le président de la SASP Alain Roumégoux : "On croit dur comme fer à la montée, nous sommes prêts. Nous arrivons à équilibrer l’exercice actuel grâce à la diminution des charges et aux dispositifs qui le permettent. Le budget prévisionnel pour le Pro D2 est de 5,5 millions d’euros pour un budget actuel de 3, 3 millions, j’ai trouvé les fonds propres pour monter et on conservera 90 % de notre effectif. Le recrutement sera, lui, très sage, très raisonnable. Et dans ce cas, le staff sera là, Arnaud Mela est sous contrat jusqu’en 2021 notamment. Cela fait quatre ans que je me bats pour cela et aujourd’hui, si je veux monter, c’est que nous le méritons."

Albi a connu des désillusions ces dernières saisons, ses dirigeants savent que la prudence doit rester de mise, les Albigeois comme les Massicois devront d’ailleurs présenter au 15 mai des budgets prévisionnels en doubles exemplaires, l’un en cas de montée en Pro D2, le second en cas de maintien en Fédérale 1. Et même si la dernière marche est souvent la plus haute, le président albigeois appuie : "Bernard Laporte a insisté auprès de la Ligue pour que l’on monte. La décision devait intervenir fin avril puis début mai, nous y sommes. Maintenant il faut que nous soyons fixés parce que nous devons présenter les comptes au 15 mai, dans un cas comme dans l’autre." Et si Albi devait rester à l’étage fédéral, les choses sont tout aussi limpides. "Albi a une structure pro qu’il gardera (Albi avait bénéficié d’une prolongation de ce statut de SASP, N.D.L.R.), mais, c’est évident, tout en faisant des économies drastiques à tous les niveaux."

À Massy, optimisme contre peur de l’exode

Dans le camp massicois on se veut tout aussi optimiste en se disant que la volonté fédérale et de Bernard Laporte en personne doit peser, D’autant que le président avait rassuré le monde pro en assurant que les seize clubs du Pro D2 à dix-huit ne connaîtraient pas de pertes financières s’ils devaient se compter dix-huit en début de saison prochaine. François Guionnet, le président de Massy : "Tous les indicateurs étaient au vert de notre côté. Avec une équipe de 23 ans de moyenne d’âge, nous étions en tête de notre poule, sans compter les excellents parcours de nos catégories de jeunes, jusqu’à cette catastrophe sanitaire. Ce que l’on voit c’est que la FFR nous a classé premier et deuxième avec Albi, ce qui est la moins illogique des solutions et donc Bernard Laporte a décidé qu’il y aurait des montées dans toutes les divisions. Donc, on se prépare à cette bonne nouvelle quand elle va arriver. J’y crois. Je suis optimiste à partir du moment où le président de la Fédération, qui est quand même le décideur du rugby français, a dit qu’il souhaitait que l’on monte et que la Fédération en donnerait les moyens, je ne vois pas pour quelles raisons cela ne se ferait pas. Financièrement, il n’y a plus de frein, et sportivement, on peut très bien imaginer un Pro D2 à deux poules. Quand je vois, à côté de nous, que le handball et le football ont mis en place des montées, je vois mal le rugby être le seul sport collectif à ne pas suivre le mouvement. Massy est un club sain, avec une implication très forte de la mairie et du département, on a un programme d’investissement très complet depuis cinq ans, des fonds propres qui sont largement supérieurs aux minima requis pour le Pro D2 et on n’est pas endetté. Et même si la période est encore incertaine, on table sur un budget prévisionnel de 5,5 millions d’euros pour la saison prochaine."

Dans le cas d’un maintien en Fédérale 1, scénario auquel le président francilien ne veut même pas penser, l’équation serait simple pour Massy. François Guionnet : "Ma motivation principale c’est de proposer à ces jeunes de jouer au plus haut niveau avec le maillot de Massy. Le danger, c’est que si on reste trop longtemps en Fédérale 1, nous allons reproduire ce qu’il se passe d’ordinaire à Massy, c’est-à-dire perdre nos meilleurs joueurs qui vont partir évoluer ailleurs pour progresser. Rester en Fédérale 1, n’est pas une option pour nous." La décision officielle devrait intervenir, elle, dans les prochains jours.

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