Bilan des clubs - Le meilleur était-il à venir pour le Stade toulousain ?

  • Avec le retour de ses internationaux mondialistes, notamment l’arrière Thomas Ramos, le Stade toulousain a réalisé un 100 % en phases de poule de Champions Cup, notamment ici face au Connacht. Si l’on y ajoute le Top 14, ça donne neuf victoires en onze matchs.
    Avec le retour de ses internationaux mondialistes, notamment l’arrière Thomas Ramos, le Stade toulousain a réalisé un 100 % en phases de poule de Champions Cup, notamment ici face au Connacht. Si l’on y ajoute le Top 14, ça donne neuf victoires en onze matchs. Icon Sport - Icon Sport
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Dans un exercice marqué par l’absence de nombreux internationaux, le champion, trop irrégulier, en avait enfin fini des doublons. Mais voilà...

Objectivement, et malgré l’euphorie née du Bouclier de Brennus la saison dernière, dirigeants et staff du Stade toulousain savaient à quoi s’attendre durant l’été 2019. Du moins, ils étaient conscients des craintes qui pouvaient être les leurs à la veille d’un nouvel exercice de tous les dangers. Entre la malédiction qui touche le champion en titre depuis des années - laquelle peut aussi s’apparenter à une forme de décompression presque naturelle - et surtout la Coupe du monde japonaise qui allait les priver de nombreux internationaux, il s’agissait de sauver les meubles pendant un certain temps. Ce que le président Didier Lacroix définissait en d’autres termes en août : "Nous penserons plus au contenu qu’au résultat et resterons sur nos convictions. Le Stade toulousain doit être plus fort que les hommes et être inscrit dans une volonté de long terme. Nous ne lâcherons pas un match, dans aucune compétition. Cette philosophie a marché la saison dernière mais je sais ce qui nous attend et je donne rendez-vous dans six mois. Si les résultats ne sont pas là, nous serons montrés du doigt."

Ses hommes ne l’ont pas vraiment été, même s’ils ont effectué un parcours irrégulier. Invaincus à domicile (un match nul contre Toulon), ils ont en revanche éprouvé de plus amples difficultés à l’extérieur en Top 14. Pouvait-il en être autrement quand, avec la préparation au Mondial, quatorze Toulousains ont été concernés par l’édition nippone et ont manqué à l’appel ? Poser la question, c’est quelque part y répondre. Certes, certains joueurs en ont profité pour emmagasiner de l’expérience mais on ne remplace pas les Baille, Dupont, Médard ou Kolbe comme ça…

Lacroix : "On était en droit d’espérer…"

D’ailleurs, les Toulousains avaient retrouvé de l’allant avec le retour de leurs internationaux, comme en atteste le sans-faute réalisé en Champions Cup durant la phase de poule. Avec tous ses forces vives, le club a disputé onze rencontres toutes compétitions confondues pour neuf succès, un nul et une défaite. Pas un hasard, même s’il faut aussi reconnaître qu’il a connu quelques désillusions, telles les revers à Paris ou à Bayonne, où les Rouge et Noir auraient clairement dû faire mieux. N’empêche, au sortir du Tournoi des 6 Nations qui les avait encore privé de nombreux joueurs, le Stade toulousain - qui oscillait entre la cinquième et la huitième place depuis quelques journées - pouvait enfin appréhender plusieurs mois sans doublon et avec un effectif au complet.

C’était sans compter sur l’épidémie de coronavirus qui est venu mettre un terme prématuré à la saison. "L’arrêt ne permet pas d’avoir la répartition édictée au départ et on était en droit d’espérer que notre classement soit différent dans neuf journées", indiquait Lacroix dans ces colonnes il y a un mois. Toulouse aurait-il été en mesure d’aller défendre son titre ? Impossible malheureusement de le savoir…

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Les commentaires (1)
Guipel79 Il y a 3 années Le 24/05/2020 à 20:32

Le bilan avec effectif au complet parle de lui-même 9 victoires 1 nul et une défaite, et un sans faute en coupe d'europe. Avec leur meilleur groupe, ils auraient été difficiles à sortir.