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Opportunités : pôle d’attraction

  • Les clubs de Pro D2 (ici Oyonnax et Montauban) souffrent moins de la crise que ceux du Top 14.
    Les clubs de Pro D2 (ici Oyonnax et Montauban) souffrent moins de la crise que ceux du Top 14. Icon Sport - Icon Sport
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Avec une trésorerie plus épargnée que les grosses écuries du Top 14, certains clubs de Pro D2 profitent de la situation pour se faire un recrutement quatre étoiles.

Une nouvelle fois cette semaine, ce sont les clubs de Pro D2 qui ont trusté les annonces de transferts pour la saison prochaine. Biarritz, Montauban ou Rouen sont les animateurs du marché. « D’abord, le recrutement en Pro D2 se fait chaque année à cette période. Seulement, cette année, les clubs les plus ambitieux effectuent certains deals ou propositions qu’ils n’auraient pas fait les autres années » glisse l’agent sportif Laurent Quaglia, plus habitué à placer ses joueurs habituellement à Toulon, Lyon ou Bordeaux-Bègles et qui cette année reçoit surtout des appels du second étage professionnel. « En Top 14, personne ne signe un joueur. Tout le marché se concentre sur le Pro D2 », poursuit-il. Biarritz impressionne, avec ses renforts estampillé hémisphère Sud. Montauban surprend, avec son cocktail de joueurs expérimentés du Top 14 (Tadjer, Caminati) et Sud-Africains (Stringer et Sage). Rouen détonne, qui attire le troisième ligne anglais Carl Fearns pourtant sur les tablettes de plusieurs clubs de Top 14 et de Premiership. Cela ressemble à une course à l’armement.

« Monter en Top 14 ne fait plus peur »

Le bon parcours de Colomiers durant ces deux-tiers de saison a aussi donné des idées. « Il n’y a plus un Toulon, Racing, Lyon ou même Agen ou Bayonne, qui étaient surarmés par rapport aux autres écuries. Résultat : de bonnes équipes cherchent à se renforcer pour jouer l’an prochain les premiers rôles. Monter en Top 14 ne fait plus peur, surtout que les barrages d’accession entre les deux divisions ont à chaque fois tourné en faveur du pensionnaire de Pro D2. »

Les formations de Pro D2 sont aussi moins touchées par la crise économique consécutive au Covid-19 que le Top 14. Avec leurs salaires moins élevés, elles ont pu même « se refaire de la trésorerie » durant la période de chômage partiel. À la DNACG, on s’attend à ce que plusieurs d’entre elles présentent des bilans positifs. Cette « bulle » de trésorerie est donc utilisée pour se renforcer et créer un pôle d’attraction.

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