Moni : « C’est un challenge excitant »

  • Christophe MONI - Stade Francais / Bayonne - 19.11.2005
    Christophe MONI - Stade Francais / Bayonne - 19.11.2005 Philippe Perusseau / Icon Sport - Philippe Perusseau / Icon Sport
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En marge de l’annonce du retour de Gonzalo Quesada au Stade français, le Directeur Général Thomas Lombard a communiqué aux joueurs vendredi soir le nom du futur « team manager ». Il s’agit de l’ancien troisième ligne international du club Christophe Moni. En exclusivité pour Midi-Olympique, il a accepté d’expliquer les raisons de son arrivée.

Comment est née l’idée de votre retour au club ?

C’est à l’initiative de Thomas (Lombard). Je ne vais pas caché que nous avons toujours été très proches, que ce soit durant nos carrières ou même après. Nous avons toujours beaucoup échangé ensemble sur le rugby en général, sur le club, sur son évolution. Et lors d’une discussion, il a sondé mon désir de revenir pour intégrer le staff. Pour moi, la réponse a été évidente. Accompagner Thomas dans son projet, accompagner le club pour écrire une nouvelle page , c’est un challenge très excitant. Ensuite, les choses se sont faîtes naturellement.

Vous aviez pourtant quitté le monde du rugby depuis déjà un certain temps…

C’est vrai mais pendant ma carrière de joueur, j’avais passé mon diplôme de manager sportif avec le Centre de Droit et d’Economie du Sport de Limoges. L’idée, était d’avoir une vraie formation, de me construire un bagage. Au niveau amateur, j’ai eu quelques opportunités, notamment avec mon club formateur de Nice. A l’époque, le club évoluait en Fédérale 1. Le management à ce niveau-là est souvent plus complexe car les joueurs ne sont ni vraiment professionnels, ni vraiment amateurs. C’était pour moi une belle expérience à laquelle j’ai mis un terme car j’avais d’autres opportunités et surtout d’autres envies . J’avais le désir de sortir de cette « bulle » dans laquelle on vit lorsque l’on est joueur de rugby ou entraîneur pour acquérir d’autres compétences.

Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

Il y a une forme de fierté à revenir au Stade français. Même si je n’ai jamais oublié mon club formateur, le RRC Nice (Stade Niçois), le Stade français est celui qui a contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Il y a un peu d’excitation en moi, une forte énergie à porter un projet séduisant. Devant nous, le chemin est long. Du travail, nous n’allons pas en manquer. Mais la qualité du staff mis en place et la qualité de l’effectif présent au club me font penser que nous pouvons êtres optimistes, tout en étant réalistes pour la saison à venir.

Pourtant, vous allez prendre vos fonctions dans une période difficile où le club a été maintenu sur tapis vert, où le modèle économique est à revoir, où les conditions sanitaires sont complexes. N’est-ce pas risqué ?

Le challenge est excitant , non ? Il est complexe mais il est beau. Sans oublier la saison passée qui, à mon avis, ne reflète pas le vrai niveau du stade. C’est juste une image, un instantané qu’il faut garder dans un petit coin de la tête pour s’en servir et que cela ne reproduise plus. Désormais, il faut rapidement se projeter sur la prochaine saison et, de ce point de vue là, j’ai le sentiment que la construction de ce nouveau staff avec un manger expérimenté va nous permettre de progresser très vite. Et surtout de lancer une dynamique totalement différente initiée par Thomas (lombard). Je suis vraiment très optimiste pour le club.

Quelles seront vos prérogatives au club ?

Je vais être une passerelle entre le sportif et la direction du club. Je vais épaulé Gonzalo (Quesada), Laurent (Sempéré) et Julien (Arias) en étant très proche du terrain, et avoir le côté opérationnel pour faire en sorte de mettre en place des outils qui nous amènent vers plus de performance, améliorer le fonctionnement global pour que les joueurs et le staff soient dans les meilleures conditions. Attention, performance ne rime pas toujours avec confort. Je serai en permanence entre le terrain et Thomas (Lombard) en circuit court pour un maximum d’efficacité.

Vous allez intégrer un staff que vous connaissez bien. Est-ce plus facile ?

J’ai eu le plaisir de jouer avec Gonzalo et avec Julien. Quand je finissais ma carrière, Julien venait d’arriver et marchait un peu sur l’eau Il a d’ailleurs réalisé une superbe carrière et à toujours été un joueur exemplaire. Je connais un peu moins Laurent, mais j’ai bien évidemment vu évoluer le joueur qui a réalisé une très belle carrière aussi. il aussi beaucoup donné pour le club et cela compte évidemment. J’ai beaucoup de respect pour le joueur qu’il a été et j’apprends à connaître son état d’esprit et son mode de fonctionnement.

Avez-vous commencé à échanger ?

Avec Gonzalo, nous avons échangé un peu à distance, ce qui n’est pas simple. Il n’est pas encore à paris, même si cela ne devrait pas tarder. L’avantage, c’est que l’on se connaît bien. Nous aurons à trouver un « modus operandi »mais je suis convaincu que cela se mettra en place assez facilement. L’avantage, c’est que nous nous apprécions mutuellement .

A quelle date entrez-vous officiellement en fonction ?

Normalement, je serai en poste à partir du 1er juillet.

Avez-vous d’ores et déjà en interne fixé des objectifs ?

Le but, c’est d’être le plus performant possible et le plus rapidement possible. Mais il est encore un peu tôt pour se fixer des objectifs. Chaque chose en son temps.

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