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Bilan des clubs - Montauban loin du compte

  • Jean Bouilhou (Montauban) lors du match contre Oyonnax le 31 janvier 2020
    Jean Bouilhou (Montauban) lors du match contre Oyonnax le 31 janvier 2020 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Perturbée par une épidémie de staphylocoque puis des mouvements en coulisses, la saison de l’USM a déçu.

Montauban, c’est peu de le dire, n’a pas connu une saison de tout repos. Et si l’œil noir de la relégation s’était légèrement éloigné, rien n’était encore acté au soir du 8 mars, quand le rideau est tombé précipitamment sur cette saison de Pro D2 2019-2020. Comment l’USM, demi-finaliste de la compétition quinze mois plus tôt, a-t-elle pu à ce point rater son exercice ? Tout avait bien mal commencé, avec un épisode infectieux viral au staphylocoque pour une dizaine de joueurs de l’effectif professionnel. Une première mise en quarantaine, puis une seconde, pour l’ensemble de l’effectif professionnel. Et deux matchs reportés, qu’il a fallu positionner sur des dates ultérieures et obliger l’équipe à enchaîner les week-ends de match en fin d’année 2019. "Dans notre préparation physique estivale, on était programmé pour avoir une semaine de coupure entre les deux derniers blocs de l’année. Ça a changé les plans" regrettait alors l’entraîneur Jeff Dubois, dans les colonnes de La Dépêche du Midi. "On a su s’adapter, même si chaque fois que l’on se déplaçait chez des gros, à Oyonnax ou Grenoble, on rejouait quatre ou cinq jours après." Le contretemps a forcément pesé dans la balance et plombé la première moitié de saison des Tarn-et-Garonnais. Pas suffisant, toutefois, pour tout expliquer.

Changement de présidence

Alors, quoi d’autre ? Un problème d’effectif ? "À l’intersaison, nous avons recruté ce que nous pouvions et en fonction de ce que nous avions. J’étais content du groupe au final" relativisait encore Jeff Dubois. "C’est plutôt une affaire d’état d’esprit. Le haut niveau, c’est la remise en question permanente. C’est là qu’on reconnaît les grands joueurs de rugby." Si Montauban a su rester tant bien que mal au-dessus de la ligne de flottaison, malgré un bilan comptable largement négatif (8 victoires, 1 nul pour 13 défaites), c’est qu’il a su préserver l’essentiel dans les confrontations directes avec ses concurrents au maintien : victoire à Aurillac et Valence-Romans, bonus offensif à domicile contre Rouen et Valence. Moindre mal. Pas suffisant pour ponctionner le retard. Et alors que la saison tournait lentement à la déception, des troubles en coulisses sont venus ajouter à la confusion. Mi-novembre, le club annonçait l’entrée au capital de Jean-Claude Maillard, P.D.G. du groupe Figeac Aéro qui, en investissant immédiatement 1,5 million d’euros, devenait automatiquement actionnaire majoritaire et président de la SASP. S’en sont suivis des mouvements en coulisses, qui aboutissent cet été au départ de Gaël Arandiga et Jeff Dubois. Une saison de transition, donc. Avant de la stabilité, enfin, et le retour des ambitions ?

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