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« Laporte 1, Grill 0 » : plongez dans les coulisses de l'assemblée générale

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    « Laporte 1, Grill 0 » : plongez dans les coulisses de l'assemblée générale La Dépêche du Midi
Publié le Mis à jour
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La 150e Assemblée générale de la FFR, exceptionnellement dématérialisée, a conforté les dirigeants en place dans leur action et leurs plans pour l’avenir. Le probable candidat Bernard Laporte en sort renforcé.

Sur fond de contraintes organisationnelles, de lutte électorale et de contexte économique des plus tendus, cette 150e assemblée générale de la FFR paraissait être le rendez-vous de tous les dangers pour Bernard Laporte et ses collaborateurs. Samedi, après près de quatre heures de réunion dématérialisée, au sein d’un CNR de Marcoussis réduit au silence, les hommes en place ont pu quitter les lieux avec un sourire. Une satisfaction perceptible dès l’annonce des votes au sujet des six résolutions du jour avec, à chaque fois, une large majorité. Le tout avec une participation avoisinant les 75 %.

"C’est un record, soulignait Christian Dullin, le secrétaire général, sur le site de l’instance. C’est encourageant de terminer quatre ans de mandat avec de tels scores. Ce n’est que du bonheur." "C’était un défi, il a été relevé, appuyait le vice-président Serge Simon. Ça s’est magnifiquement déroulé. Le cœur de l’AG, c’est la vie démocratique et elle a été honorée. Après est-ce que l’on a été bons devant la caméra ? C’est anecdotique." Les discours et l’argumentaire des "fédérastes" ont visiblement convaincu les présidents de clubs, à la fois spectateurs et acteurs à distance. D’entrée, Bernard Laporte s’est positionné en rempart face à la crise : "Notre rugby et ses clubs doivent être protégés et défendus." Au cours de leur opération séduction, le président et ses collaborateurs ont mis sur l’accent sur leur gestion des derniers mois, ont rassuré sur l’état des finances et dévoilé l’ambitieux plan de relance courant jusqu’en juin 2021. Avec force, conviction, concision. Devant les 35 millions d’euros "mis sur la table" par la FFR, comment les clubs auraient-ils pu s’opposer au plan ?

Une discrète contestation

Comme un contre-pied à l’actualité, Bernard Laporte et ses sbires ont aussi esquissé les lignes d’un avenir radieux. Avec, en fer de lance, le Mondial 2023 à l’horizon, cette lueur économique et populaire : "Si les chiffres de 2007 sont respectés, en 2023, nous devrions accueillir 30 % de plus de licenciés. Chiffre qui devrait exploser si l’ambition d’être champion du monde se réalise. Au vu du dernier Tournoi, ce n’est plus un rêve mais une ambition légitime." Les voix discordantes sont restées discrètes et les questions essentiellement techniques. à commencer par celles de Florian Grill, adversaire déclaré de Bernard Laporte, au sujet des CTC et des cartons bleus… Rien de bien méchant. À l’arrivée, la 150e AG de la FFR aura sans doute conforté son actuel président dans sa volonté de briguer un second mandat.

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