Abonnés

Rachat de Béziers : fumée blanche ou nouveau délai ?

Par Marc DUZAN
  • Yannick Pons, soutien du projet Dominici, devrait devenir co-président de l'ASBH si le rachat se finalise.
    Yannick Pons, soutien du projet Dominici, devrait devenir co-président de l'ASBH si le rachat se finalise. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

La DNACG ne serait pas encore conquise par les documents transmis par les possibles repreneurs. Alors que l’on attendait une issue favorable ce jeudi, celle-ci pourrait être quelque peu repoussée...

Nous vous annoncions la semaine dernière que la DNACG, le gendarme financier du rugby professionnel, avait reçu la quasi-totalité des documents promis par les investisseurs emirati censés racheter le club de Béziers (Pro D2). Malgré tout, si les premiers éléments transmis à l’instance indépendante étaient plutôt convaincants, la suite tarde néanmoins à se concrétiser. Selon nos informations, les documents transmis, en langue arabe et traduits en anglais par les soins des représentants des investisseurs, ne suffiraient pour le moment pas à autoriser le « nouveau Béziers » à intégrer la deuxième division du rugby professionnel français. En clair, les autorités financières veulent « des preuves tangibles », nous glisse une source proche du dossier et, sans toutefois porter ombrage au projet emirati, la DNACG pourrait donc donner aux investisseurs du Golfe un délai supplémentaire afin de rassembler l’intégralité des documents indispensables à l’entrée en Pro D2.

Les Émiratis ou la Fédérale 1 ?

À l’origine, les éventuels repreneurs de l’ASBH, accompagnés des propriétaires Cédric Bistué et Pierre-Olivier Valaize, devaient se présenter ce jeudi 9 juillet devant les plus hautes instances du rugby français afin que la DNACG donne son blanc-seing, ou pas, au projet. Il semblerait donc que l’on doive attendre encore quelques jours avant de voir s’échapper une quelconque fumée blanche des locaux de la DNACG, à Marcoussis (Essonne). Par ailleurs, le nom de Christophe Dominici aurait pour le moment disparu de la future organisation franco-emirati, la coprésidence de l’entité étant aujourd’hui promise à Philippe Ballard (le directeur exécutif de la société de Samir Ben Romdhane) et Yannick Pons, un viticulteur de l’Hérault. Toutefois, si le projet voyait le jour, « Domi » garderait évidemment un rôle dans celui-ci, visiblement comme directeur sportif.

Un possible retour en amateur

Et si la DNACG n’avait pas suffisamment de preuves la semaine prochaine ? Et si l’instance refusait alors d’accorder son ticket au néo-projet biterrois ? L’ASBH, plombée par un déficit, pourrait être reléguée en division amateur, contraignant la FFR à promouvoir un club de Fédérale 1 en Pro D2. À ce sujet, une source à la fédé nous confiait mercredi soir que ceci était « hautement improbable », puisqu’en l’état actuel des choses, aucun club amateur ne serait capable d’aborder le professionnalisme en l’espace de quinze jours. Aujourd’hui, tout le monde est donc suspendu à des garanties financières emirati qui, plus que jamais, se font attendre…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (1)
Armagnol Il y a 3 années Le 11/07/2020 à 18:27

ce n'est pas tant la traduction des documents qui fait retarder la décision de la dnacg. mais plus les comptes de la holding "Passion Ovalie" appartenant à Cédric Bistué et cette holding détient à 80% les part de la sasp Béziers rugby. et cette holding est aussi grandement déficitaire. Ce n'est plus un déficit entre 3 et 5 millions €, mais là c'est la dizaine de millions. D'ailleurs une plainte à été déposée au procureur par un sponsor sur une facture de 230 miles € que la sasp a du payer à la holding. Le nom de ce sponsor figurant sur la facture pour une mission que lui a fait bénévolement, sur cette facture aussi apparait la belle soeur de M. Bistué ainsi qu'une société appartenant à M. Valaize l'autre co président.
Les comptes de cette holding ne sont jamais passés à la dnacg. Mais là pour valider la vente la dnacg a eu ces documents en main puisque la holding fait partie de la cession du club.
on comprends mieux pourquoi l'actuelle présidence ne souhait pas voir la vente se finaliser !