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Dulin : « J’ai pensé au public du stade Deflandre... »

Par Rugbyrama
  • Brice Dulin, nouvel arrière de La Rochelle.
    Brice Dulin, nouvel arrière de La Rochelle. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après six saisons passées au Racing, l'international a finalement décidé de rejoindre la Charente-Maritime. Il explique les raisons de son choix.

Pourquoi avez-vous choisi de vous engager au Stade rochelais ?

En septembre dernier, j’ai rencontré les dirigeants du Racing. Par rapport au budget, au salary cap et tout le reste, ceux-ci m’ont dit vouloir attendre un peu avant de me proposer quoi que ce soit. Les choses ont traîné et là, Ronan (O’Gara, l’entraîneur en chef de La Rochelle, N.D.L.R) m’a appelé.

Et ?

Il m’a dit qu’il souhaitait me faire venir à La Rochelle. Dans un premier temps, je lui ai dit non. Je ne me voyais pas quitter le Racing. Il m’a néanmoins fait une proposition et, de leur côté, les dirigeants franciliens ne bougeaient toujours pas. Cela m’a fait réfléchir.

Dans quel sens ?

Je me suis dit que je pourrai peut-être amener un peu d’expérience au groupe rochelais. J’ai surtout pensé au public du stade Marcel-Deflandre, ce stade toujours plein à craquer… Quitter Paris me permettait aussi de me rapprocher d’Agen, d’où je suis originaire. Et puis, l’idée de me mettre en danger ne me déplaisait pas.

Vous aimez la vie parisienne, pourtant…

Oui mais aujourd’hui, je suis davantage dans l’optique de profiter du calme de la vie, de mes proches, de tout ça quoi…

Finalement ?

Tout s’est décidé rapidement entre La Rochelle et moi. En trois semaines, c’était réglé.

Et le Racing, alors ?

Il a été difficile de leur faire part de ma décision… Les dirigeants racingmen m’ont en effet fait du rentrededans un peu trop tard, une fois que j’avais donné ma parole à La Rochelle…

Qu’est-ce qui vous plaisait tant, au Racing ?

Le groupe, surtout. Il était extraordinaire. Au fil des ans, nous avions créé énormément de choses ensemble. Et puis il y avait Hadj, l’intendant du club, avec lequel j’avais tissé des liens particuliers. Le Racing, ce sont six années de ma vie. Ce n’est pas rien.

Vous allez changer d’entraîneur pour la première fois en neuf ans…

Oui, ça fait drôle, même si, l’an passé, Mike Prendergast avait remplacé Lolo (Labit) au Racing. On s’était d’ailleurs très bien entendu tous les deux. Nous partagions la même vision du rugby. Avec Ronan O’Gara et Jono Gibbes, j’espère maintenant me confronter à une nouvelle philosophie et parfaire ma progression, jusqu’à la fin de ma carrière.

Après votre grave blessure à un genou en 2018, vous avez connu une année noire. Ces derniers mois, au Racing, vous sembliez pourtant avoir enfin retrouvé votre niveau de jeu…

Oui, je ne vous cache pas que tout ça fut très frustrant. J’ai galéré pendant un an et demi et au moment où ça revient, la saison s’arrête… Je m’étais posé beaucoup de questions par rapport à mon rugby et, quand j’ai vu que les sensations revenaient enfin, j’étais le plus heureux des hommes.

Débarquez-vous en terre inconnue à La Rochelle ?

Pas vraiment. Je connais déjà Kevin Gourdon, Jérémy Sinzelle, Jules Plisson, Uini Atonio et Arthur Retière, qui était au Racing… Tout ça a joué dans mon choix, aussi.

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