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Saga Aurillac - Gontinéac : « Oui, nous avons peur »

Par Baptiste Barbat
  • Roméo Gontinéac (Aurillac)
    Roméo Gontinéac (Aurillac) Icon Sport - Icon Sport
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Numéro un en chef seulement durant trois mois avant le confinement, le roumain, Roméo Gontinéac, apparaît à l’image du club, confiant, mais pas complètement serein.

Tout d’abord, comment allez-vous ?

Tout va très bien, au club également. Nous avons pu reprendre les entraînements en petits groupes. Les joueurs réagissent bien à cette reprise. Il n’y a que Havili qui est retenu en Australie. Il est confiné là-bas, et c’est compliqué avec le gouvernement local. Il représente notre seule petite inquiétude.

Comme beaucoup d’équipes, vous perdez plus de joueurs que vous n’en avez recrutés. Pourquoi ?

Comme pour les autres. On a fait un recrutement un peu moins hasardeux, on évite de signer des joueurs blessés, et on se rend compte que contrairement à ce qu’on faisait auparavant, avoir un effectif de 35-40 joueurs ça peut suffire. On a cherché à remplacer poste par poste les départs de nos joueurs clés. Par exemple, Adendorff sera remplacé par Havili. C’est le même prototype de joueur voire avec un plus, car il peut également sauter en touche. En deuxième ligne, on perd Baptiste Hézard, mais également deux étrangers, et on estime qu’une seule recrue suffit à ce poste.

Avez-vous le sentiment d’avoir fait un bon coup plus que d’autres ?

Honnêtement tous les joueurs qu’on signe, on pense qu’il s’agit de bons coups, mais tant qu’on ne les a pas vus sur un terrain c’est impossible à dire.

Les espoirs vont-ils compléter ce manque numérique ?

Nous sommes à la recherche d’un équilibre qui est possible grâce au soutien de notre formation. On est convaincu que l’on fait du bon travail avec nos jeunes et on veut s’appuyer dessus. Des espoirs auront leurs chances, mais on ne veut pas négliger l’importance de l’expérience non plus.

Vous obtenez deux joueurs prêtés, c’est une forme de contrat qui vous plaît ?

Oui, il me semble que c’est l’avenir pour des clubs comme le nôtre. C’est quelque chose de nouveau, mais que les clubs font vraiment de plus en plus.

Que vous a apporté le confinement ?

Il nous a permis de faire un diagnostic sur nos performances passées afin de préparer l’avenir. On a pu se projeter sur le profil de joueurs que nous souhaitions avoir afin de développer un projet de jeu précis qui convienne au groupe.

Le niveau du Pro D2 évolue constamment. Vos concurrents pour le maintien ont pu se préparer correctement en réalisant un recrutement ambitieux. Avez-vous peur de descendre ?

Oui, bien sûr que nous avons peur. Mais ça doit nous pousser à faire plus, c’est cette peur qui doit nous permettre d’avancer. Effectivement nos concurrents ont recruté des joueurs de qualité. Mais quand j’échange avec eux, ils nous disent également qu’on a fait un bon recrutement. On a également confiance avec les joueurs déjà présents. Mais on reste prudent. On sait qu’on n’a pas les moyens de prétendre à des phases finales.

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