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Béziers : les coulisses d'un nouveau départ

  • Les Biterrois ont repris le chemin de l’entraînement ce lundi dans une ambiance particulière. Cap désormais sur la nouvelle saison pour Jean-Victor Goillot et ses partenaires...
    Les Biterrois ont repris le chemin de l’entraînement ce lundi dans une ambiance particulière. Cap désormais sur la nouvelle saison pour Jean-Victor Goillot et ses partenaires... Midi Libre
Publié le Mis à jour
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On est désormais certain que les mirats Arabes Unis n’entreront pas, au moins dans l’immédiat, dans le paysage du rugby professionnel. Pour l’ASBH, c’est désormais un tout autre match qui démarre…

Le temps est venu de siffler la fin d’un match ayant démarré le 15 mai dernier, au jour où Christophe Dominici expliqua au Midol "feu" le projet émirati. Il est l’heure de clore le débat, de changer de chapitre et, surtout, d’apaiser les passions d’une ville dont on avait presque oublié, au gré des ans, à quel point elle aimait ce sport. Que les sombres crétins s’en étant pris aux familles et aux proches des historiques (Pierre-Olivier Valaize, Cédric Bistué, Pierre-Louis Angelotti) concèdent avec nous qu’ils se sont trompés de combat : et on a suffisamment pesté, au Midol, contre le silence obstiné que ces trois hommes-là avaient si longtemps opposé à nos appels, à la seule raison qu’ils pensaient que le journal avait pris fait et cause pour "les autres". On leur reconnaît toujours l’immense mérite d’être resté fidèles à un bateau prend l’eau et pour lequel ils ont décidé de se battre.

L’avenir en Pro D2...

Il y a, en jeu, les quarante emplois d’une équipe et d’un staff, auxquels il convient d’ajouter tout le personnel administratif, estimé à une dizaine de personnes. Il y a, aussi, la survie d’un club historique en division professionnelle, un club lesté de onze titres de champion de France. Pour ce faire, Angelotti, Valaize et Bistué se sont donc présentés ce jeudi au siège de la DNACG, à Paris, afin de dévoiler le projet d’atterrissage" qui devrait permettre à l’ASBH de poursuivre sa route en Pro D2. Notre horaire de bouclage ayant précédé de quelques heures la décision finale de la DNACG, nous ne sommes pas en mesure de dire si Béziers est maintenu en Pro D2 ou relégué en division fédérale. De ce qu’il se murmurait encore mercredi soir, le projet des "historiques" avait tout de même de fortes chances d’être validé par les instances du rugby professionnel.

L’avenir en Pro D2...

Si comme on le pressent, Béziers était sauvé des eaux, le budget du club serait de 7 millions d’euros, quand la masse salariale, très en rapport avec le Pro D2, avoisinerait les 2 millions d’euros. David Aucagne et Pierre Caillet resteraient maîtres du projet de jeu et, au-dessus d’eux, un nouveau président (René Bouscatel, très probablement) pourrait être nommé : de fait, Cédric Bistué, et Pierre-Olivier Valaize, rincés par la tempête qu’ils viennent d’essuyer, souhaitent prendre du recul et, par chance, c’est aussi la volonté du maire de la ville, Robert Ménard. Le 14 août prochain, Béziers devrait donc disputer son premier match amical face à Toulouse, avant de débuter une saison qu’elle espère plus sereine que la période qu’elle vient de traverser…

Ailleurs ? Les déçus du "projet Dominici" pansent leurs plaies. Vincent Etcheto, un temps pressenti pour prendre en mains une ligne de trois-quarts quatre étoiles, nous confiait donc mardi matin : "Que vous dire, au juste ? J’ai eu "Domi" au téléphone il y a environ un mois. Je faisais partie d’une short-list d’entraîneurs. Ouais, j’étais content : ça m’a boosté parce que de l’extérieur, le projet semblait chouette. Après tout, il y a bien des Hong-Kongais à Biarritz des Lourdo-Bayonnais (Philippe Tayeb) à l’Aviron. Pourquoi pas des émiratis à Béziers ? Voilà, la DNACG a estimé que les garanties bancaires n’étaient pas assez solides, je crois qu’il est plus sage que tout le monde se range à cette décision. Mais bon…" Quoi ? "In fine, je me demande si je ne suis pas le chat noir. Deux mois après avoir vu mon projet échouer à Nantes (le club a été relégué en Fédérale 3), c’est Béziers qui capote !"

 

Dernière minute

Angelotti se retire « définitivement »

Louis-Pierre Angelotti, sponsor de l’ASBH, depuis de nombreuses années, ne sera pas du nouveau tour de table pour constituer l’équipe dirigeante du club. Très marqué par les évènements de ces dernières semaines, le promoteur immobilier a indiqué aux coprésidents, Pierre-Olivier Valaize et Cédric Bistué, qu'il ne fallait plus compter sur lui. « Je n’interviendrai plus à l’ASBH. C’est terminé… Je n’ai jamais été actionnaire principal, mais simplement un sponsor qui a voulu donner un coup de main. Absolument plus rien ne me relie au club, l’ASBH m’a définitivement perdu », a-t-il indiqué à nos confrères du Midi Libre. Béziers perd l’un de ses principaux appuis financiers au moment où le club doit obtenir le feu vert de la DNACG pour son engagement en Pro D2 l’an prochain.

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