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Toulouse, ce coin de ciel bleu

Par Rugbyrama
  • Arrivé cet été de La Rochelle, le demi de mêlée Alexi Balès était heureux, à l’image de ses nouveaux coéquipiers, de reprendre l’opposition avec contacts.
    Arrivé cet été de La Rochelle, le demi de mêlée Alexi Balès était heureux, à l’image de ses nouveaux coéquipiers, de reprendre l’opposition avec contacts. La dépêche du Midi - Xavier de Fenoyl
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Après une semaine de repos, et sous un soleil de plomb, les Stadistes ont enfin connu les joies de l’entraînement collectif total lundi, avec ballon et contact. Une libération pour les joueurs qui savent combien ils devront être prêts rapidement au vu du programme qui les attend en septembre.

Il n’y avait qu’à voir les sourires, lundi après-midi au moment où les Toulousains se présentaient sur le terrain annexe d’Ernest-Wallon, pour comprendre à quel point - après une semaine de coupure - le retour des séances collectives était attendu. Même si le test Bronco (mesure de l’endurance pour évaluer la forme physique, N.D.L.R.), redouté par les joueurs, était au programme. "Même à 30 ans, j’avais encore un peu la boule au ventre depuis ce matin", se marrait Sofiane Guitoune. Sous un soleil de plomb, les Stadistes en ont bavé mais le staff était ravi des résultats. "Quand on voit les temps en fonction des éléments qu’on avait avant les vacances, nous sommes plutôt satisfaits de la quasi-totalité des joueurs", expliquait Jérôme Cazalbou, manager du haut niveau.

Il faut dire qu’ils savent combien le début de saison s’annonce chargé, avec un quart de finale de Champions Cup à disputer mi-septembre, "un des matchs les plus importants de l’année, d’entrée", selon Guitoune. D’autant plus qu’après le Brennus en 2019, lui et ses partenaires se sont fixé l’objectif de conquérir l’Europe. "On le voulait l’an dernier et ça s’est vu, reprend le centre. L’envie est toujours là." "Ugo (Mola), qui m’a appelé pendant le covid, m’a dit : "T’es prêt à jouer un quart ?" J’ai répondu : "Oui, je vais me préparer." J’ai bossé en amont." Cazalbou reprend : "Le quart est dans les têtes. Il l’est depuis le début de la saison 2019-2020. Les joueurs avaient eu un autre investissement sur les semaines européennes, ce qui a permis de finir invaincu en poule. On sait que pour eux, ce sera plus simple de se préparer pour le quart que pour les premiers matchs de Top 14. Le boulot du staff est de les motiver aussi pour le championnat mais le confinement a amené cette volonté de vite retrouver la compétition. Il y a de l’appétit."

Cazalbou : "On sentait des joueurs impatients"

Ce retour presque à la normale (reprise prévue des phases de mêlée, de maul et de touche lundi après les tests naso-pharangés et prises sang de ce jeudi) est apprécié. "Au début, c’était particulier, ne cache pas Guitoune. On n’était que par groupes de quatre et on faisait du vélo, de la muscu. […] La première séquence collective totale fait du bien." Cazalbou de poursuivre : "On sentait des joueurs impatients de revenir sur du vrai rugby." Ce fut le cas. Après du travail technique par ateliers, les Rouge et Noir ont fini la séance par une opposition sur grand terrain. Une libération. Cazalbou : "L’intensité est déjà bien élevée, vu qu’on n’a pas eu trop de pépins durant la phase de reprise si ce n’est le gros souci avec Arthur qui était sur de belles performances." Référence à la rupture d’un tendon d’Achille de Bonneval, opéré il y a deux semaines, lequel était au bord du terrain en train de haranguer et de chambrer ses potes lundi. Le point noir des dernières semaines.

Sinon, le club n’a subi aucun test positif au coronavirus et donc aucun ralentissement dans son processus. "On sensibilise les joueurs sur leur attitude à l’extérieur pour qu’ils se responsabilisent, note Cazalbou. Ils le respectent plutôt bien même si on voit passer certaines choses. Au stade, les vestiaires ne sont pas ouverts, ni les bains chauds et froids. Ils viennent en tenue puis repartent se changer et se doucher chez eux." Le tout, avant de se projeter davantage encore. "Je dis souvent que j’aime lorsque les choses sont concrètes, conclut Guitoune. Pour l’instant, on a des suppositions. J’espère qu’on pourra reprendre normalement au mois de septembre."

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