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Saga Racing 92 - Beale, attention les yeux

  • Kurtley BEALE of Australia during the Rugby World Cup 2019 Quarter Final match between England and Australia on October 19, 2019 in Oita, Japan. (Photo by Dave Winter/Icon Sport) - Kurtley BEALE - Oita Stadium - Oita (Japon)
    Kurtley BEALE of Australia during the Rugby World Cup 2019 Quarter Final match between England and Australia on October 19, 2019 in Oita, Japan. (Photo by Dave Winter/Icon Sport) - Kurtley BEALE - Oita Stadium - Oita (Japon) Icon Sport - Icon Sport
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Puisqu’il est désormais acquis que l’Arena est une salle de spectacle, le Racing a donc décidé de recruter l’un des plus grands artistes du circuit international Kurtley Beale...

C’est une bombe qui s’apprête à débarquer le 27 juillet. Kurtley Beale ? Il compte 92 sélections avec les Wallabies (156 points et 19 essais depuis 2009), une victoire en Super Rugby (2014) et même un Rugby Championship, conquis un an plus tard. Beale, ce sont des appuis de dingue, une accélération foudroyante, un imposant coup de pompe et, pour tout dire, nous sommes nombreux à avoir hâte de le voir dérouler sa grande foulée sur la pelouse 2.0 de l’Arena, début septembre. Est-il cher ? "J’ai vu passer dans la presse un salaire avoisinant les 400 000 €, répond Jacky Lorenzetti. C’est un prix raisonnable pour un joueur de ce calibre. Nous n’aurions pas voulu débourser davantage, de toute façon."

Aussi spectaculaire que soit Kurtley Beale (31 ans), dès qu’il s’empare d’un ballon ovale, l’ancien attaquant des Waratahs traîne aussi une réputation de caractériel. En 2014, il écopait d’une amende de 30 000 € pour avoir insulté Di Patson, la responsable commerciale de la Fédération australienne. Une punition qui faisait d’ailleurs suite à une suspension, reçue quelques mois plus tôt, suite à une bagarre dans un bar de Durban. Toujours aucune crainte ? "Des fois, je reproche à mes joueurs de manquer de caractère, poursuit le patron du Racing. Bon… Beale, il est peut-être plus expressif que la moyenne… Mais c’est la diversité qui fait la réussite. Et puis, s’il y a un incendie, Laurent Travers prendra un extincteur."

La cause aborigène, son autre combat

Ces dernières années, Kurtley Beale semble avoir néanmoins dompté sa face sombre pour se concentrer sur d’autres combats que ceux l’ayant parfois envoyé devant des tribunaux. En Australie, Beale est ainsi considéré comme l’un des plus fervents défenseurs de la cause aborigène, le peuple dont il est issu. "J’essaie depuis quelque temps de reconstituer mon arbre généalogique, explique-t-il au Sydney Morning Herald. C’est particulièrement difficile et j’ai peu d’informations, je ne vous le cache pas. Mais je suis au moins certain que ma mère est issue de la tribu Kamilaroi." Beale, qui milita avant le dernier Mondial pour que les Wallabies arborent un maillot aux motifs aborigènes, se bat pour que le peuple indigène de l’Australie, qui fut assimilé à la faune et la flore locale jusqu’en 1967, ait un jour un accès plus facile au rugby à XV : "Pour l’instant, poursuivait-il au fil de cette même interview, les jeunes aborigènes se dirigent plus facilement vers le foot australien ou le XIII. J’essaie donc de leur faire comprendre que le rugby à XV leur offrira l’accès à de très bonnes écoles, une superbe éducation et des voyages dans le monde entier." Parviendra-t-il à les convaincre ?

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