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Exclusif - Rachat de Béziers : les Émiratis reviennent dans la danse, le feuilleton rebondit

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INFO MIDI OLYMPIQUE - Cette semaine, plusieurs réunions sont prévues en Biterre afin de savoir si les investisseurs des Émirats, qui viennent d'échouer dans leur projet de rachat de l'ASBH, pourraient à court terme en devenir les actionnaires.

Depuis la semaine dernière, le club de Béziers est sauvé, la DNACG ayant justement validé le projet d'atterrissage monté par les co-présidents actuels, Cédric Bistué et Pierre-Olivier Valaize. Malgré tout, ceux qu'il convient de nommer « les Emiratis » n'ont pas dit leur dernier mot dans leur quête d'intégrer le club biterrois, aujourd'hui pensionnaire du Pro D2. Lundi après-midi, le maire de Béziers Robert Ménard a en effet réuni, en visio-conférence, les acteurs majeurs du dossier afin de savoir si ceux-ci étaient oui ou non enclins à travailler ensemble. Le but de la manoeuvre ? Ménard n'a jamais caché que la fin brutale de l'aventure emirati dans l'Hérault l'avait laissé sur sa faim, tant les moyens présentés par les investisseurs du Golfe, s'ils étaient avérés, offriraient à « sa » ville une formidable vitrine. Du coup, il se pourrait que le club, toujours aux mains de Cédric Bistué, ouvre prochainement la porte aux investisseurs du Golfe, dans la mesure où ceux-ci souhaitent devenir actionnaires de la SASP biterroise. Alors ?

Selon nos informations, Sotaco International serait aujourd'hui prêt à faire des compromis, travailler de concert avec les dirigeants actuels et investir, dès septembre, plusieurs millions d'euros dans le club. À ce sujet, une source indique : « Ce serait le moyen de mettre un pied dans le club sans passer par une autre guerre stérile et, pourquoi pas, d'y apporter un regain de vitalité avant de vraiment prendre les choses en mains ». A ce titre, le directeur financier de SOTACO International et bras droit de Samir Ben Romdhane, Philippe Baillard, avouait dans les colonnes du dernier Midi Olympique vouloir se « donner quelques temps » avant de reconsidérer un projet tenant à cœur à Ben Romdhane, ce dernier le nommant régulièrement comme son « bébé ».

Si les Emirati profitaient ces prochaines semaines d'une ouverture de la part de Cédric Bistué, pourraient-ils aussitravailler avec René Bouscatel, promis à la présidence du club ? Dans le « camp Dominici » (ce dernier a néanmoins pris du recul dans les négociations), on nous confiait mardi midi n'avoir aucun grief contre l'ancien président du Stade toulousain et que, « dans la mesure où le peuple biterrois soutienne encore René Bouscatel », l'acte 1 d'une suite encore hypothétique s'écrirait avec lui. Mais l'intéressé veut-il toujours du poste ? La semaine dernière, de folles rumeurs disaient que non. Bouscatel, lui, est resté sourd à nos appels.

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Les commentaires (1)
Jean65 Il y a 3 années Le 21/07/2020 à 17:56

tout ça pour ça ? Et bien oui, si Monsieur Sami Ben Romdhane veut devenir propriétaire d'un club professionnel de rugby qu'il commence d'abord par le partenariat pour se faire connaitre, et, si vraiment l'ambiance lui plait alors pourquoi pas en être le patron. Mais de grâce qu'il nous épargne ce mauvais vaudeville : je viens, je mets des millions qui arrivent, qui n'arrivent pas, je me retire, je reviens, bref nous petit peuple ignorant n'y comprenons plus rien...Je me mets à la place des amoureux de l'ASBH, qui ont du mal à se payer un abonnement, un sandwich et une bière les jours de match. Leurs colères et leurs désarrois sont compréhensibles. J'ai vécu cela au Stado Tarbes Pyrénées Rugby où toutes les promesses faites à ce club lui ont permis de naviguer péniblement vers la nouvelle Nationale 3.............