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Koffi : « J’aimerais bien atteindre les 400 matchs »

  • Joël Koffi, troisième ligne de Carcassonne.
    Joël Koffi, troisième ligne de Carcassonne. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’emblématique troisième ligne va disputer sa dixième saison dans l’aude. Modèle de longévité, il s’est fixé un objectif très personnel...

Comment se passe la reprise ?

Cela se passe difficilement car le programme est difficile, on court beaucoup et on avait perdu cette habitude avec le confinement ! Disons que nous avons eu une belle intersaison comme j’en ai rarement connu, donc cela fait tout de même du bien de reprendre. Nous venons de finir un gros bloc de physique, puis nous allons partir en stage au début du mois d’août, à Gruissan pour passer sur le rugby et la cohésion de groupe.

Comment avez-vous vécu ce confinement ?

Cela s’est bien passé car Carcassonne n’est pas Paris. Ici nous avons la nature, un jardin, une piscine, donc nous l’avons passé en famille. Après, je ne vous cache pas qu’à la fin, j’ai compté les jours…

À ce point ?

Oui, je n’ai jamais coupé aussi longtemps, je ne me suis que très rarement blessé dans ma carrière.

Vous avez terminé à la onzième place avec un match en retard, quel regard portez-vous sur ce parcours ?

Il me semble plutôt cohérent au regard de nos moyens et de nos budgets. On avait un match de retard avec la réception de Valence-Romans donc on aurait pu espérer un peu mieux. Nous sommes l’un des plus petits budgets de Pro D2, nous arrivons à gagner nos matchs à domicile et à faire quelques coups à l’extérieur. Ce serait bien d’aller chercher autre chose, mais c’est de plus en plus compliqué. Les autres équipes sont de plus en plus armées, cela s’est encore vérifié lors de cette intersaison.

Vous êtes à Carcassonne depuis 10 ans. Voulez-vous continuer ?

Je vais faire ma dernière année, et j’arrêterai là-dessus. Je pense que ce sera amplement suffisant. Je commence à le ressentir, surtout au quotidien en fait. Le problème ne se pose pas en match, car j’ai toujours envie de jouer, d’y être, de gagner. Après j’ai un peu plus de mal à lever le matin ! Je suis conscient de la chance que j’ai car beaucoup de mes collègues ne sont plus là pour en profiter. J’en profite au maximum.

Vous allez disputer votre 17e saison. Quel est le secret de votre longévité ?

C’est vrai que j’ai toujours beaucoup joué, j’ai besoin de ça pour me sentir bien. Le confinement m’a fait plus de mal que de bien. Cela m’a offert un break, mais j’ai besoin de jouer pour me sentir bien physiquement et dans la tête. Quand je joue trop, je râle, mais en fait j’en ai besoin ! Sinon je n’ai pas de secret, j’ai juste été épargné par les blessures. J’aime les moments de convivialité, mais je sais aussi faire attention. Avec les années, j’ai appris à connaître mon corps, et à l’écouter. On m’a dit que j’avais joué entre 370 et 380 matchs pros… J’aimerais bien atteindre les 400, ce serait sympa.

Avez-vous pensé à la suite ?

Je pense faire un petit break, mais je sais que cela va me manquer. Je ne sais pas si je vais arrêter de suite, d’ailleurs. On verra à la fin de l’année, si j’en ai encore envie ou pas…

Vous pourriez donc continuer votre carrière ?

Je me laisse le temps de réfléchir, je verrai. Si ce n’est pas à Carcassonne, ce sera ailleurs. Mais si je continue, je continuerai plus doucement…

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