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Saga Brive - Blanc : « Je me sens libre et heureux sur le terrain »

Par Midi-Olympique
  • Julien BLANC of Brive and Enzo HERVE of Brive during the Top 14 match between Lyon OU and Brive at Stade Gerland on September 14, 2019 in Lyon, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Julien BLANC - Stade Amedee-Domenech - Brive-la-Gaillarde (France)
    Julien BLANC of Brive and Enzo HERVE of Brive during the Top 14 match between Lyon OU and Brive at Stade Gerland on September 14, 2019 in Lyon, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Julien BLANC - Stade Amedee-Domenech - Brive-la-Gaillarde (France) Icon Sport - Icon Sport
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Julien Blanc - Demi de mêlée de Brive. Homme clé du début de saison dernière, l’électrique numéro 9 aborde cette nouvelle saison avec un peu plus de confiance et avec un gros appétit.

Pour commencer, comment allez-vous ? On ne vous a plus vu depuis fin janvier et une blessure face à la Section paloise…

Ça va très bien. Je m’étais blessé au pectoral en début de match, contre Pau, sur un plaquage. J’ai été opéré le 27 janvier. Il fallait compter trois mois avant de revenir. Il devait rester quatre matchs, en principe. Mais le championnat était déjà arrêté quand le délai était passé. Je suis impatient de reprendre. Même si rien que le fait de pouvoir s’entraîner normalement fait déjà beaucoup de bien.

Quel goût vous laisse en bouche la saison passée ?

Ça a été une belle saison pour une équipe qui montait et espérait vraiment rester en Top 14. L’ensemble du club a assumé ce changement de statut. Sur le contenu et les points, ça s’est bien goupillé. Il y a eu quelques exploits à la maison contre des grosses écuries qui ont amorcé une bonne dynamique. Maintenant, tout repart de zéro. Ça sera tout aussi difficile cette saison.

Avec quelles ambitions l’abordez-vous ?

Il faut être ambitieux et compétiteur. Le but est de progresser tout le temps. On n’est pas là que pour parler et penser maintien. Juste avant, je parlais d’exploits, peut-être à tort. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de gagner des matchs ? On s’entraîne autant que les autres, après tout. La saison passée, nous nous étions rassurés sur le fait que l’on avait le niveau pour le Top 14. Ce questionnement est passé. Il nous faut essayer de gagner chaque week-end.

Vous aviez aussi prouvé que l’on peut "lutter" pour le maintien en étant audacieux dans le jeu. Peut-on parler de conviction ?

La conquête, la mêlée, le jeu au pied, ça ne suffit plus même si ça reste important. Et puis le jeu d’attaque, c’est ce qu’il y a de plus beau à mes yeux : l’évitement, le fait de casser des lignes… À Brive, il y avait cette culture de par le passé. Avec notre effectif, on essaye de s’inscrire dans cette lignée. Nous avons des joueurs athlétiques, des gros porteurs, des piliers assez explosifs. Avec tout ça, il y a une alternance à trouver pour ne pas non plus surjouer : il faut savoir forcer son destin par des initiatives et saisir les opportunités en étant pragmatique.

La saison passée a généré une relative embellie. Le risque de relâchement existe-t-il, quelque part ?

Je ne vois pas comment ça pourrait arriver. Brive est un club attaché à l’humilité, déjà. Puis, de par notre parcours, la grande majorité d’entre nous n’a pas connu une carrière facile et sait d’où il vient. On ne va pas changer maintenant. Et enfin, nous n’avons rien gagné : ce n’est pas comme si nous avions été champions. De toute manière, quand on voit toutes les belles équipes en face, chacun sait ce qui l’attend.

Sur le plan personnel, ce choix de revenir à Brive a été payant. On vous a senti épanoui en fin d’année dernière…

Complètement. J’ai retrouvé le plaisir et le goût au jeu après des années très difficiles. Je suis très content d’être revenu. Brive m’a donné l’opportunité d’avoir du temps de jeu. D’entrée, il y a eu cette période de victoires à domicile dans une belle ambiance qui a été vecteur de très belles choses.

Vous allez être plus attendu désormais. Comment l’appréhendez-vous ?

Tranquillement. Je veux juste donner le maximum pour l’équipe et croquer chaque minute. Le fait que ça se passe bien m’a donné un peu de confiance. Je me sens libre sur le terrain et heureux quand je démarre un match, c’est aussi simple que ça. Propos recueillis par V. B.

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