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Saga Mont-de-Marsan - Simon Desaubiès, son challenge montois

Par Midi-Olympique
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Publié le Mis à jour
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Simon Desaubiès - Centre Aperçu à quatre reprises avec l’UBB, le jeune trois-quarts a hâte de voir si ses qualités peuvent franchir le dernier cap. Dans les Landes, il pourra plus facilement le vérifier.

Selon la formule consacrée, il est venu "chercher du temps de jeu" à Mont-de-Marsan. Simon Desaubiès, 20 ans, en a parlé avec Christophe Urios la saison passée. À l’UBB, son club formateur, les perspectives semblaient bouchées aussi bien au centre qu’à l’ouverture, au moins pour la saison à venir. En avril, il a donc opté pour l’option Pro D2, pas très loin de chez lui, puisqu’il a été formé à Salles, au sud de la Gironde, un patelin qui jouait en élite dans les années 70. Cela fait environ deux ans qu’on entend son nom et qu’on voit son visage en périphérie du groupe bordelais. Rory Teague a parlé de lui à l’été 2018, plutôt comme un ouvreur. Il est apparu lors des matchs amicaux mais deux ans après, il n’a pas encore joué une seule minute en Top 14. Il n’a eu que quatre matchs de Challenge Cup pour goûter officiellement au rugby pro en 2018-2019. Il en a profité pour emmagasiner une de ses deux meilleurs souvenirs : "Nous avions joué face à Sale, notre ligne de trois-quarts avait 22 ans de moyenne d’âge et nous avions gagné face à une équipe où il y avait quand même l’international Tom Curry. Face à une équipe anglaise très structurée et très précise dans ce qu’elle faisait, il ne fallait pas se louper." L’autre moment fort de sa vie sportive reste une demi-finale Crabos avec l’UBB face à Biarritz : "Nous avions gagné 35-28 après une superbe partie dans une ambiance formidable."

Hooper, son modèle

Mais l’an passé, il n’a eu aucune opportunité de montrer ce qu’il valait au plus haut niveau. Son cas illustre bien la rugosité de la vie d’un apprenti d’un apprenti rugbyman. Ce n’est pas facile d’attirer la confiance d’un coach majeur même quand, comme lui, on a connu toutes les sélections de jeunes et un titre mondial : "En 2019, j’ai rejoint le groupe à partir des demi-finales." À Mont-de-Marsan, on le voit plutôt comme un centre : "Je n’ai jamais vraiment eu de poste bien spécifique. Mais ces dernières années, je suis de plus en plus utilisé au centre, c’est vrai. Je crois avoir un profil de passeur et de joueur rapide." Mais parmi ses préférences, il cite des joueurs accrocheurs à la Michael Hooper, le capitaine des Wallabies.

À Mont-de-Marsan, il aura forcément sa chance, peut-être aux côtés de Vereniki Goneva et de Mathieu Smaili, qu’il a côtoyé chez les Bleuets. "Je connaissais aussi Léo Coly qui est de Biscarrosse, pas loin de chez moi, ainsi qu’Alexandre De Nardi avec qui j’ai fait le pôle espoirs à Talence." Il saura enfin si ses qualités supérieures chez les jeunes sont aptes à franchir le dernier palier du haut niveau.

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