Lons-le-Saunier, l'ancienne équipe répond à la présidence

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Jean-Marie Meulle, co-créateur de l'association des amis de l'école de rugby du cercle lédonien - En désaccord avec la version de l'histoire récente décrite par Joël Tomakplekonou, président du Cercle Sportif Lédonien, dans notre édition du 29 juin, Jean-Marie Meulle a souhaité raconter sa version des faits. Il ne veut pas mettre « de l'eau sur le feu » mais faire « une mise au point ».

Jean Marie, vous nous avez contacté pour répondre à l'article du 29 juin sur le Cercle Sportif Lédonien, où vous êtes en désaccord avec certaines affirmations du président Joël Tomakplekonou. Lesquelles ?

Premièrement, quand il est expliqué que l'association des amis de l'école de rugby fut créée en 2009 en « parallèle du club », c'est à dire en opposition : c'est une aberration ! Le club avait déposé le bilan, et nous avions pris la décision -avec plusieurs bénévoles- de créer notre association afin de permettre aux jeunes de continuer à pouvoir jouer au rugby à Lons, mais également de générer un peu de profit pour leur permettre d'avoir des cadeaux de Noël, de faire des Tournois de fin de saison... On ne s'occupait que de l'école de rugby. Il n'y avait plus de club, donc ce n'était aucunement une association créée en parallèle.

Finalement le Club Sportif Lédonien fait place au Cercle Sportif Lédonien, et les deux associations avancent main dans la main. Quand les premières tensions sont-elles apparues ?

Au printemps 2019. Durant une réunion, le président et le vice-président du club nous ont fait comprendre qu'il était préférable que l'on rentre dans le rang, que les amis de l'école de rugby intègrent le club et qu'on ne devienne qu'une seule entité. Sauf que nous n'avions pas le sentiment d'être deux entités différentes : nous étions simplement l'école de rugby du CSL, indépendante de l'équipe Seniors. Ils devaient considérer qu'on leur faisait de l'ombre, alors qu'à nos yeux tout était simple, et qu'on ne voulait en aucun cas diviser...

N'aurait-ce pas été plus simple d'accepter, simplement pour simplifier les statuts ?

Non, car si nous avions fusionné, différents parents auraient quitté le club. Ils voulaient aider l'école de rugby de leurs enfants, pas nécessairement un club d'Honneur ou de Fédérale 3. Puis sincèrement, ce n'est pas tant que l'idée était incongrue, mais c'était surtout que nous n'avions aucune visibilité : on ne savait pas où allait le club.

Chacun campe alors dans sa position : la scission est inéluctable...

Le climat s'est dégradé petit à petit et on a vite compris qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible. De notre côté, nous refusions de perdre notre visibilité et notre personnalité en intégrant le club. On voulait garder notre image et notre identité auprès de nos partenaires, de la ville de Lons, du conseil départemental. Nous ne savions pas ce qui allait arriver : allaient-ils respecter leurs engagements ? Continuer les arbres de Noël des enfants ? Les tournois de fin de saison ? Nous avions déjà connu un dépôt de bilan, et vis-à-vis du club et des enfants, nous ne voulions pas en vivre un deuxième...

Si vous aviez eu plus de visibilité, auriez-vous pu accepter la fusion ?

Pas forcément... Selon moi il fallait que les deux associations vivent indépendamment.

C'était donc voué à l'échec, puisque les deux partis étaient convaincus d'avoir raison, et qu'aucun n'était prêt à en démordre...

Et c'est pour cela que ç'a été au clash. Il n'y avait pas vraiment d'autre issue possible. Nous avons donc fini par rompre avec la direction actuelle : il y a eu les départs de sept bénévoles, dont cinq possédant le Brevet Fédéral et un arbitre, puis l'association a été mise en sommeil, avec l'accord du président et du bureau directeur. Quoi qu'il en soit, nous souhaitons bonne route au CSL, mais il était important pour nous de rétablir la vérité concernant notre association.

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