Saga Stade français - Un effectif alléchant sur le papier...

  • Kylan HAMDAOUI of Stade Francais  during the Top 14 match between RC Toulon and Stade Francais Paris on March 1, 2020 in Toulon, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Kylan HAMDAOUI - Stade Felix Mayol - Toulon (France)
    Kylan HAMDAOUI of Stade Francais during the Top 14 match between RC Toulon and Stade Francais Paris on March 1, 2020 in Toulon, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Kylan HAMDAOUI - Stade Felix Mayol - Toulon (France) Icon Sport - Icon Sport
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Pour la saison prochaine, voici l'effectif du Stade français qui évoluera en Top 14. On y retrouve également les nouvelles recrues.

Arrières

Si Kylan Hamdaoui a sans doute été l’un des meilleurs parisiens de la saison, les dirigeants ont souhaité lui apporter un peu de concurrence. Il partagera donc le poste avec le nouveau venu de Leicester Telusa Veainu, que Gonzalo Quesada compte bien aussi utiliser à l’aile parfois. L’ancien "Tiger", âgé de bientôt 30 ans, apportera toute son expérience. À noter qu’un jeune Sud-Africain, recruté par le fils de l’ancien manager Heyneke Meyer, a aussi débarqué. Zeilinda Strydom est totalement inconnu mais il a marqué les esprits lors de la préparation.

Ailiers

Lester Etien a été la révélation de la saison dernière jusqu’à être appelé par le sélectionneur du XV de France pour préparer le Tournoi des 6 Nations. Fort en défense, joueur de caractère, il doit confirmer. L’international australien Sefa Neivalu n’a rien montré de son talent l’an passé pour sa première saison dans la capitale. Il doit une revanche au club. Enfin, le jeune Adrien Lapègue, qui peut aussi évoluer au poste d’arrière, a montré de belles dispositions sur quelques sorties l’an passé. Lui aussi doit confirmer. Enfin, à quel poste évoluera Waiséa cette saison ? Quesada aime le voir venir chercher des ballons au centre du terrain depuis son aile. Quel que soit son numéro dans le dos, nul doute qu’il sera encore un facteur X sur lequel le Stade français pourra compter.

Centres

De prime abord, la paire Fickou-Danty part avec un avantage. Le premier marche sur l’eau depuis le Mondial au Japon, le second est un détonateur en quête de revanche. Seulement, attention à Julien Delbouis, très utilisé l’an passé avant sa grave blessure et surtout très performant. Champion du monde U20 en juin 2019, il pourrait bien venir bousculer la hiérarchie grâce notamment à sa capacité à "casser" les plaquages et à faire jouer son équipe dans l’avancée. Alex Arrate, talentueux, va devoir encore progresser pour trouver du temps de jeu. Quant au jeune Sione Tui, dont le staff pense le plus grand bien, il pourrait entrer dans la rotation.

Ouvreurs

À ce poste, la hiérarchie semble claire. Quand Nicolas Sanchez évolue à son meilleur niveau, il devient intouchable. Las, l’an passé, il a eu quelques absences. Dans son sillage, le jeune Joris Ségonds avait démontré tout son potentiel et donné pleinement satisfaction. S’il continue de progresser ainsi, on devrait entendre parler un peu plus de lui. Quant à Léo Barré qui aura tout juste 18 ans le 20 août prochain, il a intégré le groupe professionnel pour poursuivre son apprentissage.

Demis de mêlée

Parfois décevant l’an passé, Arthur Coville a vu passer la saison dernière devant lui le Sud-Africain James Hall. Ces deux-là vont batailler pour le poste de titulaire. Le premier est talentueux et revanchard, le second vif et rapide. Quant à William Percillier, canadien né à Bordeaux, arrivé il y a deux ans, le staff souhaite lui donner sa chance

Numéros 8

Et si Pablo Matera s’installait au couloir ? L’hypothèse n’est pas à exclure. Le capitaine des Pumas a toutes les qualités pour tenir le rôle. Tala Gray, lui, sort d’une saison où il a été un des meilleurs stadistes. Quant à Loïc Godener, le staff attend mieux de sa part.

Troisième ligne aile

Sekou Macalou sera encore une des armes du Stade français. Un véritable facteur X. Souvent capable du meilleur, parfois totalement absent, il semble indispensable. Tout comme le sera sûrement Marcos Kremer. Le nouveau venu, international argentin, est un joueur qui va apporter de l’agressivité au pack stadiste. évidemment, Antoine Burban, s’il est enfin débarrassé de ses pépins physiques, sera un des hommes de confiance de Quesada. De leurs côtés Ryan Chapuis et Charlie Francoz, deux joueurs très attachés au club, vont chercher à bousculer la hiérarchie. Les deux ont des qualités, même s’ils doivent encore progresser. Enfin, l’Australien Charly Rorque est une trouvaille de Laurent Sempéré. Thomas Lombard, le directeur général, en a dit le plus grand bien récemment, jurant qu’il serait peut-être un futur David Pocock.

Deuxième ligne

Évidemment, le capitaine Yoann Maestri sera encore un élément moteur du groupe. Avec lui, Paul Gabrillagues sera un atout pour la mêlée parisienne. Attention tout de même à Gerbrandt Grobbler. Le Sud-Africain, suspendu deux ans pour dopage, arrive de Gloucester et donnera de la densité au pack parisien. Matthieu De Giovanni, de son côté, a démontré qu’il était souvent mieux qu’un remplaçant. Quant à Pierre-Henri Azagoh, pour sa deuxième saison en Top 14, l’ancien international U20 devrait obtenir de plus en plus de temps de jeu.

Piliers

Le Stade français compte dans son effectif l’un des tout meilleurs piliers droits du Top 14. Paul Alo-Emile est la pierre angulaire de la mêlée parisienne. Mais pas seulement. Il est aussi un joueur doté d’une technique individuelle rare pour un joueur de son poste et d’une capacité de déplacement qui se conjuguera à merveilles dans le jeu prôné par Quesada. Derrière lui, Stéphane Clément reste une alternative, mais le Géorgien Melikidze a gagné en expérience et semble être la doublure idéale. Le club de la capitale compte aussi dans ses rangs le fidjien Luke Tagi. À gauche, les espoirs sont grands de voir Quentin Béthune exploiter tout son potentiel. Sinon, Sami Mavinga a montré l’an passé que le staff pouvait compter sur lui. Les dirigeants, pour étoffer le poste, ont fait signer également le Géorgien Vasil Kakovin. Son expérience sera un atout.

Talonneurs

À ce poste, l’international australien Sitatolu Latu sera le titulaire indiscutable. À peine arrivé l’an passé, l’ancien Wallaby a démontré combien il pouvait être précieux. Sa puissance et sa mobilité seront des atouts importants. Sa précision sur les lancers en touche également. Derrière lui, Laurent Panis, victime d’une fracture du péroné mais aussi du ligament d’une cheville en avril 2019, est de retour. Formé au club, le staff compte sur lui pour retrouver son meilleur niveau. Quant au jeune, Lucas Da Silva, lui aussi pur produit de la formation stadiste, il n’a jamais autant joué que l’an passé. Treize feuilles de matchs au total qui lui ont fait gagner en expérience et en maturité.

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