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Saga Vannes - Il ne manque pas de celte

  • Ewan Johnson
    Ewan Johnson Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ewan Johnson - Deuxième ligne. De part son statut d’international écossais U20 ayant grandi à quelques encablures de la Rabine, il sera une curiosité du RCV la saison prochaine. Mais pas seulement.

Il n’a que 21 ans, mais Jean-Noël Spitzer, habituellement toujours très réservé, le jure : « Ce joueur est promis à un bel avenir. » Ewan Johnson sera une des nouvelles têtes du côté du stade de La Rabine la saison prochaine. Et pour qui ne connaît pas l’histoire atypique de ce gamin affichant 202 centimètres sous la toise, son statut d’international moins de 20 ans écossais confère à la curiosité. Né en Angleterre d’un père « scottish » et d’une mère galloise, Ewan Johnson a grandi à Berrien, un petit village du Finistère. Le RC Vannes, il connaît donc bien. « J’ai commencé le rugby à Carhaix, expliquait-il à son arrivée début juillet à nos confrères du Télégramme. À 12 ans, j’ai rejoint Plouzané et à 18, j’ai eu l’opportunité de faire un tutorat avec Vannes (N.D.L.R. : ce qui lui permettait de jouer à la fois avec Plouzané et le RCV). J’ai pu affronter Biarritz, Bayonne, etc. Ensuite, j’ai reçu une lettre du Racing 92 me demandant de venir faire un essai… » Affaire conclue. Durant trois ans, Ewan Johnson poursuit sa formation en région parisienne sous la houlette de Christophe Mombet et de Laurent Travers. « Ce furent mes trois plus belles années de rugby, dit-il. Arriver en espoirs, gagner ma place dans le groupe pro, les joueurs et les gens que je pouvais croiser au quotidien, découvrir la ville de Paris en venant du Finistère aussi, c’était vraiment fou, énorme. »

Un prêt avorté

Durant cette période, le jeune homme a un choix important à faire. La fédération écossaise lui fait les yeux doux. Banco, il fera honneur à la patrie paternelle. Avec la sélection des moins de 20 ans écossaise, il participe à deux Coupes du monde et deux Tournoi des 6 Nations. Seulement voilà, au Racing 92, la concurrence est rude, son temps de jeu famélique. « Avant le confinement, un prêt pour venir terminer la saison à Vannes était dans l’air du temps, raconte-t-il. La Covid-19 ne l’a pas permis. Le RCV a tout de même voulu que je vienne mais ils souhaitaient que je m’engage pour deux saisons. » « Laurent Travers a accepté de le libérer et je l’en remercie, complète Jean-Noël Spitzer. C’est un garçon qui doit finir sa formation au contact de la Pro D2. Un joueur sérieux et actif qui travaille pour l’équipe. Un travail de développement, tant athlétique que rugbystique, doit lui permettre d’entrer progressivement dans la rotation. » Ewan Johnson confirme : « à Vannes, j’ai forcément plus de chances de jouer qu’au Racing 92 où je me plaisais depuis trois ans. C’est aussi ça qui m’a convaincu. » 

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