Bayonne : travaillons sous la pluie

Par Baptiste Pery
  • Agenais et Bayonnais se sont finalement retrouvé à Capbreton sous la pluie pour y disputer un "entraînement dirigé". Photo Twitter SUALG
    Agenais et Bayonnais se sont finalement retrouvé à Capbreton sous la pluie pour y disputer un "entraînement dirigé". Photo Twitter SUALG
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Disputée dans des conditions difficiles, l’opposition entre Bayonnais et Agenais s’est soldée par un match nul mais se révèle riche d’enseignements.

C’est fait ! Après un incroyable feuilleton d’un mois et neuf stades différents envisagés, la rencontre amicale entre Bayonne et Agen s’est enfin jouée ce vendredi à Capbreton, dans l’ambiance feutrée du huis clos. Mais le manque de spectateurs n’a pas enrayé la motivation des deux équipes qui ont livré un match très intense, que ce soit dans le jeu courant ou en mêlée fermée, où les affrontements ont été rudes. "Cette partie va livrer des enseignements, réagissait Yannick Bru après la partie. Contrairement au dernier match face à Pau où notre engagement avait été tellement pauvre qu’il n’y avait pas grand-chose à débriefer."

Contrairement à la défaite face à la Section, où les Bleu et Blanc avaient subi la loi du jeu palois, l’équipe basque a cette fois-ci pris les choses en main en première mi-temps. Pourtant, au moment du premier essai bayonnais marqué juste avant la mi-temps, l’Aviron était mené 12 à 0. "On a eu beaucoup la possession, on a pris l’initiative du jeu, mais on s’est fait contrer par les Agenais", regrettait le manager bayonnais. Et des ballons de récupération, Agen en a eu, avec plus d’une vingtaine de ballons tombés côté bayonnais. Une maladresse en partie due aux pluies orageuses violentes qui ont frappé la côte landaise. "Il s’est mis à pleuvoir juste quand on est arrivé au stade, témoignait le manager agenais Christophe Laussucq. Les fautes de main ont ralenti le match, mais il y a eu beaucoup de combat, de jeu à une passe. Il faut se remettre dans le rythme après cette très longue trêve."

Ibitoye supersonique

La pluie, diluvienne en première période, s’est quelque peu calmée après la pause. Un deuxième acte fut "d’un bon niveau", dixit Yannick Bru, équilibré, et a vu les Bayonnais passer devant au score avant d’être égalisés par Agen à cinq minutes de la fin. Les coéquipiers de Jean Monribot ont ensuite eu deux occasions de l’emporter, malheureusement gâchées par des ballons perdus. Les deux équipes se sont donc quittées sur ce score nul de 19-19, mais sont fixées sur leurs capacités à répondre présent dans le combat. Au rayon des satisfactions individuelles, comment ne pas citer la recrue agenaise Gabriel Ibitoye ? Déjà auteur d’un essai la semaine dernière face à Castres, l’ailier anglais a pris de vitesse toute la ligne de trois-quarts bayonnaise et inscrit un doublé. "C’est un scoreur, ça c’est sûr, plaisantait Christophe Laussucq. Quand tu marques trois essais en deux matchs, ça ne peut qu’être positif." Les défenses du Top 14 sont prévenues : la fusée Ibitoye est parée au décollage. Un décollage que ne connaîtra pas Maxime Lafage, victime sur le terrain d’une luxation du coude. Le demi d’ouverture de l’Aviron a immédiatement été transporté à l’hôpital de Bayonne et devrait manquer les premières journées de championnat.

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