Biarritz : cap sur l’Usap !

Par Pablo ORDAS
  • Gauthier DOUBRERE.
    Gauthier DOUBRERE. Icon Sport
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Le BO, qui a terminé ses matchs amicaux par une victoire contre le Stade montois, peut maintenant se projeter sur la réception de Perpignan, jeudi prochain.

Dans quatre jours démarrera, si tout se passe bien, le Pro D2 version 2020-2021. Aux alentours de 20 h 45, le Stade Aguilera accueillera d’entrée un choc digne de ce nom avec un alléchant Biarritz-Perpignan. Cette rencontre, les amoureux de la division l’attendent de pied ferme. D’abord, parce qu’elle marquera le retour des matchs officiels et, ensuite, car cet affrontement entre deux prétendants aux phases finales pourrait nous offrir un beau duel. "Je sens que nous avons bien travaillé. Maintenant, c’est le moment de passer aux choses sérieuses" annonçait, vendredi matin, le directeur sportif du BO Matthew Clarkin, estimant que les siens étaient prêts à relever ce défi. Balayés par l’UBB mi-août, tombés les armes à la main face à Pau, ses joueurs ont glané une première victoire contre le Stade montois jeudi soir. Inspirés en première période, plus brouillons par la suite, ils ont néanmoins su assurer l’essentiel : la victoire. "Il y a un sentiment un peu mitigé, analysait Clarkin au lendemain de la rencontre. Nous avons vu de très bonnes choses, mais nous avons eu un peu de casse pendant le premier acte et nous avons sorti des mecs par précaution. Du coup, nous nous sommes retrouvés avec deux demis de mêlée sur le terrain, des troisième ligne sont passés dans la cage. Ce n’était pas forcément évident pour répéter notre système de jeu."

Des individualités qui font du bien

Si les Rouge et Blanc ont naturellement encore du travail, on retiendra avant tout, de ces trois matchs amicaux, que le BO ne s’est pas trompé dans son recrutement à l’intersaison et de nombreuses individualités ne se sont pas faites attendre pour montrer leur potentiel. Ici, on pense naturellement à Francis Saili et Henry Speight, les recrues phares de l’été, au sujet desquelles Clarkin soulignait "je trouve que leur arrivée a un impact très positif sur le reste du groupe", mais pas que. Au centre de l’attaque, l’ancien Rochelais Brieuc Plessis Couillaud a marqué des points. Devant, Johnny Dyer a confirmé les attentes placées en lui, notamment autour des zones de ruck. Chez les "anciens" de la maison, Yohann Artru aussi a convaincu, mais ce n’est pas une surprise quand on sait que ce dernier a rarement déçu par le passé. Reste que maintenant l’équipe devra trouver plus de liant pour ne pas se reposer uniquement sur des exploits individuels et seul le temps leur permettra d’acquérir ces fameux automatismes.

Clarkin : "Nous ne sommes pas très inquiets pour notre touche"

En revanche, les Basques seraient bien inspirés de trouver rapidement des solutions pour corriger leur conquête en touche. En difficulté contre Bordeaux et Pau, les Rouge et Blanc ont de nouveau perdu trop de ballons jeudi soir dans les airs. Et une contre-performance dans ce secteur face à l’Usap pourrait coûter cher au "BOys". Néanmoins, le directeur sportif du BO ne semblait pas soucieux. Quand nous l’avons interrogé vendredi matin, sur ce point, voilà ce qu’il nous répondit : "Il y a eu des changements dans les combinaisons, nous sommes en train de jouer avec quatre talonneurs (Da Ros, Peyresblanques, Ruffenach et Scannell, N.D.L.R.). Nous avons eu trois annonceurs différents sur les trois matchs. Chacun cherche à trouver son équilibre, sa place dans l’effectif, sa stratégie. Alors oui, c’est dommage que l’on ait ces difficultés, mais nous ne sommes pas très inquiets. Nous savons que ça va venir. Nous avons des joueurs de qualité pour y arriver…"

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