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Nadau : « Armitage ou Dyer vont être très précieux pour le BO… »

Par Pablo Ordas
  • Nicolas NADAU coach  of Biarritz  during the Pro D2 match between Perpignan and Biarritz on December 4, 2019 in Perpignan, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Nicolas NADAU - Stade Aime Giral - Perpignan (France)
    Nicolas NADAU coach of Biarritz during the Pro D2 match between Perpignan and Biarritz on December 4, 2019 in Perpignan, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Nicolas NADAU - Stade Aime Giral - Perpignan (France) Icon Sport - Icon Sport
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S’il regrettait que les siens n’aient pas su tuer le match, l’entraîneur du BO était relativement satisfait de la victoire de son équipe, dans une rencontre où ses joueurs ont bien exploité les nouvelles directives dans le jeu au sol.

Comment expliquez-vous ce BO à deux visages ?

Nous faisons une excellente première mi-temps, que ce soit dans la gestion ou dans la pression que l’on met à l’adversaire. À mon sens, par moments, nous avons confondu vitesse et précipitation. Je pense que nous avons trois ou quatre occasions de plus à mettre et nous aurions pu enfoncer un peu plus le clou. Sur la seconde période, même si nous faisons une bonne entame avec une pénalité, nous avons voulu entrer dans de la gestion. Nous avons concédé pénalité sur pénalité et nous nous sommes retrouvés dans des situations où, sans que les Catalans aient à trop mettre leur jeu en place, nous étions sous pression. Les deux essais qu’ils marquent sur des ballons portés les font espérer. Si dans leur gestion, à 21-12, ils tentent leur pénalité, ça aurait pu tourner différemment et devenir plus difficile pour nous.

Avez-vous manqué de carburant à partir de la cinquantième minute ?

L’adversaire a le droit de bien jouer aussi ! Le carburant, je pense qu’on l’a. Nous l’avons montré au cours de deux mauls où ils veulent nous mettre sous pression et on récupère le ballon derrière. L’USAP a changé sa façon de jouer à la pause, nous a mis beaucoup plus de pression. Dès lors, nous avons eu du mal à récupérer les ballons sous les jeux aériens, nous avons fait des fautes bêtes au sol et ça les a confortés dans ce qu’ils voulaient mettre en place.

N’avez-vous pas été trop gourmands en fin de première mi-temps où, même si vous jouez en supériorité numérique, vous ne prenez pas les points ?

Il y a deux joueurs de moins en face. Si on tente la pénalité, tout le monde va nous le reprocher. On ne peut pas en vouloir aux mecs d’être ambitieux, surtout à 15 contre 13. Par contre, nous allons avoir dans la semaine de la matière pour travailler cette gestion, cette finition. Nous avons manqué d’efficience et de patience lorsque nous étions en supériorité. C’est là-dessus qu’il faut qu’on s’améliore. Après, nous avons perdu deux fois contre l’USAP l’an dernier. Là, nous gagnons. Nous sommes très contents de l’attitude et du comportement des joueurs.

Le fait d’avoir livré une deuxième période moins aboutie n’est-il pas, en soit, un mal pour un bien ?

Oui, ça nous permet de poser du contenu, d’avoir des échanges avec les joueurs et de continuer à construire ce qu’on met en place. Nous avons la chance d’avoir des recrues qui apportent un plus indéniable. Nos individualités sont très fortes aujourd’hui. Nous avons été dans une construction collective en première mi-temps et nous devons continuer à travailler sur l’équipe pour que la seconde période soit plus portée sur le collectif que l’individuel. C’est tout le travail des semaines et des mois à venir pour que le BO soit là où il le mérite.

Les nouvelles règles autour de la zone de ruck ont été bénéfiques pour votre équipe…

L’an dernier, nous nous étions plaints après le match contre eux. Nous avions envoyé aux arbitres quinze clips qui parlaient de cette zone de ruck. Je pense que ce soir elle a été gérée différemment. C’est ce que Jérôme Garcès avait annoncé dans la presse cette semaine. Aujourd’hui, on favorise un peu plus la défense et ainsi, des joueurs comme Steffon Armitage ou Johnny Dyer vont être très précieux pour le Biarritz Olympique. Ce soir, ils ont facilité certaines situations.

La présence de la vidéo a été importante aussi...

Il faut que chacun trouve son rythme, que l’on s’adapte à ça. Mais nous sommes très contents que tout ce qui concerne le jeu déloyal soit jugé. Ce championnat a besoin de se clarifier dans ce domaine-là et dans la gestion de ces zones de ruck, le Pro D2 va se rapprocher du Top 14.

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