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Béziers - Soyaux Angoulême : l’ASBH veut exister

Par Julien LOUIS
  • En l’absence de Jean-Baptiste Barrère, le troisième ligne aile Éloi Massot est l’homme fort du vestiaire biterrois. Photo Icon Sport En l’absence de Jean-Baptiste Barrère, le troisième ligne aile Éloi Massot est l’homme fort du vestiaire biterrois. Photo Icon Sport
    En l’absence de Jean-Baptiste Barrère, le troisième ligne aile Éloi Massot est l’homme fort du vestiaire biterrois. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Défaits lundi à Mont-de-Marsan lors de leur première sortie, les Biterrois veulent retrouver le chemin du succès dans leur antre samedi. Une question de fierté.

"Nous allons tomber sur une équipe d’Angoulême revancharde et il va donc falloir essayer de leur faire comprendre d’entrée qu’on est chez nous. On a aussi pas mal de choses à régler avec nos supporters je pense…" En quelques mots lourds de sens, David Aucagne résume parfaitement la quête intime et identitaire de ses hommes, probablement blessés d’avoir été les oubliés de la saga avortée de l’été. Alors qu’ils n’ont par le passé, jamais triché et défendu avec honneur leurs couleurs. Injuste !

Loin des fantasmes populaires et ancrés dans leur réalité, les Biterrois, déterminés à exister, veulent désormais être les acteurs de leur destinée. "Nous voulons leur montrer (aux supporters, N.D.L.R.) qu’on est là, que nous existons et que nous voulons qu’ils reviennent nous revoir au stade. L’été a été difficile, ils ont beaucoup parlé sur plein de choses. Mais, l’équipe veut simplement leur faire comprendre que le plus important reste le terrain et que les choses extérieures doivent être réglées par nos dirigeants", poursuit-il.

Retrouver le sens des priorités et séduire à nouveau aussi, dans l’espoir de reconstruire cette relation fusionnelle avec leur public, qui leur a souvent permis de soulever des montagnes. Pour cela, ils auront pour mission initiale samedi, de retrouver cet ADN guerrier qui les a toujours portés et auquel leurs fans aiment s’identifier.

La clé des rucks

Une rage de combattre pas assez prononcée face au Montois lundi dernier selon le manager : "Après des débuts très intéressants, l’équipe s’est un peu effondrée, a manqué d’agressivité et à la fin, on prend trente points. Nous devons être plus "méchants", plus déterminés dans tout ce qu’on fait", poursuit-il. Un constat partagé par le capitaine du moment, Eloi Massot : "Dans le jeu d’avants, le combat, nous n’avons pas été omniprésents sur la durée. À l’image des zones de marque, où l’on n’a pas été assez "clinique" derrière les groupés pénétrants notamment. À nous d’afficher du caractère, de montrer qu’on fait tout notre possible pour ce club, afin de décrocher un premier succès capital face à Angoulême. À nous de nous appuyer sur un pack conquérant et une défense de fer qui ne lâche rien."

Tous les chemins mènent donc à une prestation "testostéronée", placée sous le signe de l’agressivité. Afin de retrouver de la confiance collective tout en regagnant au passage celle du peuple rouge et bleu. Et d’après David Aucagne, même la vitesse du jeu proposé par les Héraultais face à Soyaux-Angoulême, dépendra de l’intensité mise dans les premières phases de collision par ses troupes. Tout est dit : "On a été trop gentil dans les rucks face à Mont-de-Marsan et du coup, ça a retardé tous nos ballons. Si nous voulons gagner en vitesse, l’équipe devra absolument être plus agressive dans plusieurs secteurs : le jeu au sol, nos structures de jeu avec nos avants… Il n’y a que comme cela qu’on gagnera plus la ligne d’avantage et qu’on se mettra dans l’avancée. Ce sera la clé du succès pour Béziers." Gladiateurs, place au combat !

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