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Carcassonne - Oyonnax : vivement la rentrée !

Par Didier Navarre
  • Le manager de l’US Carcassonne s’est montré impatient mais inquiet quant à la tenue de la rencontre. Photo Icon Sport
    Le manager de l’US Carcassonne s’est montré impatient mais inquiet quant à la tenue de la rencontre. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Une première journée reportée, les matchs de préparation annulés, les Carcassonnais n’en peuvent plus.

Enfin, les hommes de Christian Labit vont normalement retrouver l’herbe d’Albert-Domec qu’ils n’ont plus foulée depuis le 28 février dernier. Ce soir-là, l’USC avait dominé Montauban (23-14). C’était le bon temps ! Après une attente de 198 jours, le poumon de Domec espère battre de nouveau. Dimanche, l’USC effectue sa rentrée dimanche face au quatrième du précédent championnat. Or, pour ce retour officiel à la compétition, l’encadrement reconnaît qu’il s’effectue dans l’incertitude la plus totale.

À ce jour, les Audois n’ont pas effectué le moindre match de préparation. La Covid-19 ayant annulé les deux rencontres face à Béziers et Perpignan ainsi que le premier match officiel à Rouen. Et pour compliquer un peu plus l’existence du club, ce dernier a été dans l’obligation de valider seize contrats auprès de la DNACG.

"C’est une année très spéciale, compliquée, confie Christian Labit. Il va falloir s’adapter, vivre avec ce virus. Nous ne sommes pas dans les meilleures conditions pour la mise en place des matchs. Mais, il faut faire avec. Pour ce premier match que nous espérons de tout cœur jouer et forcément gagner, nous nous posons légitimement des questions face à un adversaire qui est un peu dans le même cas que nous. Oyonnax a certes disputé un match amical. En revanche, comme nous, il n’a pu s’aligner pour son premier match de championnat. Disons que dans la préparation, nous sommes à armes égales."

Dans les starting-blocks

Si au sein des plus hautes instances du club et de l’encadrement, on se pose de multiples questions. Les joueurs piaffent d’impatience d’en découdre. "Ils sont dans les starting-blocks. Psychologiquement, ils sont fin prêts. À chaque entraînement, le groupe est à 100 %. La frustration de ne pas avoir disputé de match se répercute sur les entraînements. Lors des séances, ils n’économisent pas leurs efforts, ils ont faim", ajoute Christian Labit.

Dans le lot des plus impatients, le capitaine et pilier gauche, Andreï Ursache souhaite plus que jamais retrouver son frère Valentin, le deuxième ligne oyonnaxien. Dans les rangs des supporters, on attend la prestation des deux recrues phares de l’intersaison : le talonneur perpignanais, Raphaël Carbou et l’ouvreur bordelais, Lucas Méret qui aura la lourde tâche de faire oublier Gilles Bosch, la fine gâchette d’Albert-Domec.

Vivement dimanche à 16 heures, après six mois d’inactivité, Albert-Domec a hâte de pousser derrière ses protégés et de rugir de plaisir.

Il espère aussi que ce premier rendez-vous de la saison se concrétise par une victoire. Or, cela est une autre histoire face à un adversaire qui a pour ambition d’accéder en Top 14. Rappelons que l’an dernier, au tout début de l’année civile, l’USC avait épinglé son rival de l’Ain (20-16). Voilà qui donne de la hauteur à ce débat. En espérant aussi que le match puisse avoir lieu…

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