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Aurillac, ce rouleau compresseur

Par Jean-Marc AUTHIER
  • Deon Fourie (Aurillac) contre Grenoble
    Deon Fourie (Aurillac) contre Grenoble Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Derrière un pack énorme, et une domination sans partage, le Stade aurillacois n’a laissé que des miettes à Grenoble.

Pour une surprise, c’est une belle surprise. La plupart des spécialistes annonçaient la victoire de Grenoble en terre aurillacoise. Et comment pouvait-il en être autrement lorsque Masilevu, au bout de 55 secondes, signait le premier essai du FCGR. « On a été cueillis à froid, mais après on ne s’est pas affolé, nous sommes restés concentrés et ça a payé », savourait le deuxième ligne Jérôme Dufour. Restés concentrés, cela n’a pas été le cas de Grenoble.

Derrière l’essai, ils ont la possibilité de prendre trois points, mais choisissent d’aller en touche. En vain ! La première mêlée s’annonce pour Grenoble, dans les 40 adverses (5e). Le pack aurillacois enfonce son vis-à-vis, obtient une pénalité et l’ouvreur Thomas Vincent trouve une superbe touche dans les dix mètres isérois. Un lancer propre, une belle prise, un maul puissant et le deuxième ligne Giorgi Javakhia qui finit le travail derrière le ligne (7-5, 10e).

À partir de là, Aurillac met la main sur le ballon et sur le match. Fort sur ses bases, sur le jeu fermé, sur l’animation, le Stade multiplie alors les temps de jeu, s’appuyant sur les fondamentaux et aussi sur le pied de Vincent encore auteur de 13 points jeudi soir.

Puissance et gloire

Ô bien sûr Corentin Glenat passera bien une pénalité, redonnant un semblant d’espoir au FCGR (7-8, 13e). Mais Aurillac est fort, trop fort ce soir. Vincent redonne l’avantage aux siens (10-8, 17e). Tout s’enchaîne parfaitement, Luka Nioradze ira à dame pour un bis repetita du premier essai (17-8, 22e). Tellement de fautes pour Grenoble que Thibaut Martel voit jaune (22e).

Heureusement pour les Isérois, les pertes de balles sont encore trop nombreuses à Aurillac et parfois les soutiens un peu trop long, car l’addition aurait pu être plus corsée. Comme sur l’essai refusé à Hugo Bouyssou pour un en avant au préalable (33e). 20-8 à la pause, le second acte sera lui moins prolifique avec un Aurillac toujours dominateur, mais plus en gestion semble-t-il. Deux pénalités pour le Stade et un essai, anecdotique, en fin de match pour Grenoble (78e) alimenteront le tableau d’affichage.
« Ce soir, on a été très courageux, solidaires et rigoureux », soulignait Roméo Gontineac à la fin du match. Si l’état d’esprit affiché « a vraiment été très positif » complétait le technicien, « il y a encore du travail à faire ». Quant à la victoire, elle était « méritée, sans conteste », lançait laconiquement Stéphane Glas, le coach de Grenoblois qui passait par là. Encore abasourdi par ce qu’il venait de voir, le coach relavait avoir « été pris partout, dans la mêlée, les maul… Il n’y a aucune excuse ce soir et on mérite de repartir avec zéro point. Cette défaite doit nous rappeler à l’ordre ».

Pour Aurillac, il sera surtout question de confirmation vendredi prochain face à Colomiers. « Il faut que l’on garde les pieds sur terre. Le Stade aurillacois a déjà connu ce genre de situation et une saison c’est très long et que les résultats sont très différents d’un match à l’autre. »  Les pieds sur terre certes, mais le Stade aurillacois a tout de même frappé un grand coup jeudi soir 

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