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Kolelishvili : « Je n'aurais jamais pensé que ma carrière se terminerait comme ça »

  • Top 14 - Viktor Kolelishvili (Clermont) contre Montpellier
    Top 14 - Viktor Kolelishvili (Clermont) contre Montpellier Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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À seulement 30 ans, le flanker géorgien Vito Kolelishvili (50 sélections) vient de mettre un terme à sa carrière après avoir subi une succession de commotions cérébrales. Il revient, pour nous, sur les raisons qui l'ont poussé à prendre la décision la plus difficile de son existence...

Il y a un an, vous nous disiez encore espérer pouvoir reprendre le fil de votre carrière de rugbyman. Où en êtes-vous, aujourd'hui ?

J'ai décidé d'arrêter. Vous savez, ces deux dernières années sans rugby m'ont poussé à réfléchir.

En quel sens ?

J'ai été beaucoup blessé, j'ai subi pas mal de commotions cérébrales. La dernière, contre La Rochelle (en octobre 2018) fut celle de trop. Je n'ai jamais récupéré de ce choc là.

Pourquoi avoir attendu deux ans avant de prendre cette décision ?

J'ai essayé de me donner le temps nécessaire pour retrouver la compétition. Je ne voulais pas que tout s'arrête aussi brutalement. Mais je n'y suis pas parvenu : chaque fois que j'essayais, je n'arrivais jamais à enchaîner les séances physiques. Ca me donnait mal à la tête.

Souffrez-vous encore des problèmes liés auc commotions cérébrales, aujourd'hui ?

Non, je n'ai plus aucun symptôme. Je me sens bien. Mais les spécialistes qui me suivent depuis quelques années m'ont simplement conseillé d'arrêter le rugby : en clair, ils ne savaient pas dans quel état m'aurait laissé la prochaine commotion. J'ai donc suivi leurs recommandations : j'ai des enfants, une femme et je veux encore profiter d'eux le plus longtemps possible.

Et psychologiquement, comment vous sentez-vous ?

Je ne vais pas vous mentir : je suis malheureux. Je n'aurais jamais pensé que ma carrière se terminerait comme ça. Mais bon... Mon style de jeu, plutôt frontal et direct, a peut-être contribué à tout ça. […] Ce n'est pas facile d'être rugbyman professionnel, aujourd'hui. Les contacts, l'engagement sont devenus énormes au fil des ans.

Qu'allez-vous faire ? Rester en France ou rentrer en Géorgie ?

Je vais rester dans le monde du rugby. Le 28 septembre, je débuterai même une formation d'entraîneur en France (le Diplôme d'Etat de la Jeunesse et des Sports). J'ai cinquante sélections avec l'équipe de Géorgie et deux participations à la Coupe du monde (2011 et 2015). J'aimerais faire profiter les jeunes de mon expérience.

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