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Blanc : « Clermont balbutie son rugby »

  • Eric BLANC.
    Eric BLANC. Fred Porcu / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Samedi après-midi, le Racing et Clermont s'affronteront en quarts de finale de la Champion's Cup. Pour nous, Eric Blanc, l'une des légendes du Racing époque show bizz, décrypte le choc...

Vous avez été champion de France avec le Racing en 1990 et restez, trente ans plus tard, un observateur attentif du club de vos débuts. Comment analysez-vous le quart de finale à venir, face à Clermont ?

Si j'en crois les sites de paris en ligne, Clermont est légèrement favori. Pour moi ? C'est du 50/50. D'un côté, Clermont aura l'avantage du terrain mais de l'autre, le Racing fait très forte impression depusi la reprise...

 

Quelle opinion avez-vous des Racingmen ?

Ils sont « focus » sur cette compétition depuis des semaines, voire des mois. Le Racing a mis une cible sur la Champion's Cup et, au vu de ce que montre cette équipe depuis deux matchs, je me dis que c'est peut-être l'année ou jamais. […] Les Racingmen débarquent au Michelin avec un énorme paquet d'avants, une vraie machine de guerre qui concasse l'adversaire et gratte un nombre incalculable de ballons. Derrière, Russell est magique, Vakatawa étincelant et Imhoff très précieux. Clermont va donc devoir se surpasser pour vaincre le Racing, en quarts de finale.

 

Comment voyez-vous l'ASMCA ?

Clermont balbutie son rugby. C'est une équipe en transition depuis déjà quelques années, une équipe qui ne pratique plus le rugby fluide, dynamique et spectaculaire qu'on lui connaissait auparavant. Les Jaunards se sont fait trouer par des Toulousains réduits à treize et ont explosé à Bayonne derrière. Et puis, il leur faut aussi gérer le cas Parra : va-t-il rester longtemps aux manettes ? Je ne sais pas.

 

En l'absence de Kurtley Beale, suspendu, qui occupera selon vous le poste d'arrière au Racing ?

Pour moi, il n'y a pas photo : ce sera Louis Dupichot, puisque Simon Zebo manquera nécessairement de rythme. Je suis Dupichot depuis 2014, date où il jouait en Crabos avec l'un de mes fils. Louis, c'est un arrière de formation, déplacé sur l'aile pour lui permettre de gratter du temps de jeu. Le sens du placement au fond du terrain, soit ce qui est le plus difficile pour un arrière, Louis Dupichot le maîtrise à merveille. Son avenir se situe à ce poste. Il manque de vitesse à l'aile.  

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