Le Leinster veut reprendre sa couronne

  • Billy Vunipola, le numéro 8 des Saracens, ici lors de la finale 2019 de Champions Cup remportée face au Leinster.
    Billy Vunipola, le numéro 8 des Saracens, ici lors de la finale 2019 de Champions Cup remportée face au Leinster. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Battus en finale l’année dernière par ces mêmes Saracens, les joueurs de Dublin comptent bien prendre leur revanche et poursuivre leur route vers un cinquième titre en Champions Cup.

C’était le 11 mai 2019. Sarries et Leinstermen s’étaient retrouvés en finale pour ce qui s’annonçait être un véritable choc des titans d’Europe. Après une première mi-temps équilibrée (10-10 à la pause) les Anglais avaient fini par s’imposer sur le score de 20 à 10, et en grande partie par leur puissance brute, que les joueurs de Dublin n’avaient réussi à endiguer. À l’occasion de ce match, l’habituel deuxième ligne des Saracens et de l’Angleterre Maro Itoje avait évolué sur le côté fermé de la mêlée. Pour quel résultat ? Pas moins de 26 plaquages réussis et une présence de tous les instants sur les zones de collision afin d’empêcher tout lancement de la machine irlandaise. Attention toutefois : ces Saracens version 2020 ne seront pas les mêmes qui ont soulevé le trophée à Newcastle l’année dernière.

Sans Owen, Liam, Alex et les autres…

D’abord, ils ne pourront pas compter sur leur ouvreur Owen Farrell, suspendu cinq semaines pour un horrible plaquage à retardement sur l’ouvreur des Wasps Atkinson en championnat. Mais ce n’est pas tout : les Saracens seront sans Liam Williams, Alex Lozowski, Ben Spencer, Titi Lamositele, Will Skelton, et George Kruis tous titulaires au coup d’envoi de la dernière finale. D’autres, moins connus comme Ben Earl, Nick Isiekwe, Jack Singleton, Joe Gray, Nick Tompkins, Juan Figallo ou Rhys Carré ne seront pas là non plus, tous partis vers d’autres horizons. Autant de départs qui faisaient dire à Alex Sanderson, l’entraîneur des avants des Saracens que son équipe avait changé de statut : "Nous sommes clairement les outsiders de ce match. Et de loin. Par contre, on ne compte pas quitter Dublin sans s’être battus jusqu’au bout." En revanche, ils pourront compter Maro Itoje. Encore une fois, le colosse à la peau d’ébène devrait être l’un des meilleurs atouts des Sarries dans ce quart de finale. C’est du moins ce que pense l’entraîneur assistant du club anglais, Robin McBryde : "Maro est excellent n’est-ce pas ? Il aime mettre un point d’honneur à devenir une nuisance dans l’esprit de ses adversaires. Ils ne peuvent ignorer la menace qu’il représente partout où il est sur le terrain. Il peut vous contrer en touche, au sol, ou jaillir de l’arrière d’un ruck pour mettre la pression aux demis de mêlée adverses."

8 victoires sur 9 en quarts pour le Leinster

Côté Leinster, la confiance est de mise. Et pour cause : voilà 25 matchs que les joueurs de Dublin n’ont pas été vaincus ! La dernière défaite n’est autre que la finale de Champions Cup perdue contre les Saracens. L’histoire est également du côté des Irlandais : sur neuf quarts de finale disputés, le Leinster en a remporté huit. Dont cinq contre des équipes anglaises. Ils sont aussi les champions pour assommer leurs adversaires d’entrée, puisqu’ils ont inscrit pas moins de huit essais dans les 20 premières minutes de leurs matchs de poule. Plus que toute autre équipe engagée. Ajoutez à cela une mêlée de fer tenue par un Andrew Porter en grande forme et une défense intraitable, et vous comprendrez pourquoi les Dublinois sont en très bonne position pour faire tomber les champions sortants.

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