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Le Roux : « On ne veut pas s’arrêter là ! »

  • "On ne veut pas s’arrêter là !"
    "On ne veut pas s’arrêter là !"
Publié le Mis à jour
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Vous aviez déclaré il y a quelque temps que votre objectif personnel prioritaire, c’était la Champions Cup. Pourquoi ?

J’ai encore en travers de la gorge les deux finales perdues. Tout simplement. La Coupe d’Europe me fait rêver. C’est vraiment une compétition que j’affectionne. Avoir une étoile sur le maillot du Racing, ça me plairait bien. Mais j’ai surtout envie de créer une histoire avec ce groupe de joueurs incroyables. C’est ma douzième saison ici, je crois que le moment est venu.

Quels souvenirs conservez-vous de ces deux finales perdues ?

Sur la première contre les Saracens, je n’ai pas trop de regrets. Les Anglais méritaient de gagner. En revanche, j’ai encore les boules de la défaite contre le Leinster. Jamais nous n’aurions dû perdre ! C’est peut-être un peu prétentieux mais je pense que cette année-là, nous avions la meilleure équipe. Et franchement, ce fut difficile à digérer.

Avez-vous appris de ces défaites ?

Le groupe a effectivement un peu plus d’expérience. Et pour être honnête, je ne vois aucune raison de ne pas réussir cette année à atteindre notre objectif.

En raison du contexte particulier, cette Champions Cup a-t-elle une saveur particulière ?

Crise sanitaire ou pas, ça reste la Coupe d’Europe. Il n’y a que des grandes équipes dans ces quarts de finale. Le contexte est peut-être différent, les stades ne sont pas aussi pleins que d’habitude. Mais la Champions Cup, c’est une compétition que tout le monde veut gagner. On s’est offert le droit d’être là en battant les Saracens, en allant faire match nul au Munster. Ce quart de finale, on l’a mérité. Et on ne veut pas s’arrêter là.

Les matchs de phase finale contre l’ASM ont souvent accouché de rencontres épiques. Pourquoi ?

(Il rigole) Je n’en sais rien mais c’est vrai que ce sont toujours des matchs particuliers. Il se passe toujours un truc. Clermont, c’est beaucoup de joueurs internationaux, un super public. D’ailleurs, j’adore jouer dans ce stade si particulier. Par le passé, il y a eu de jolies passes d’armes sur le terrain mais aussi dans la presse. C’est aussi ce qui rend excitant ces rencontres.

Pensez-vous que les nouvelles directives sur l’arbitrage du jeu au sol sont un avantage pour le Racing ?

Ce serait prétentieux de dire ça mais durant l’intersaison, nous avons travaillé trois ou quatre fois par semaine sur cette thématique du jeu au sol, avec pour objectif d’avoir toujours un soutien offensif très proche du porteur de balle. Ensuite, en défense, nous avons quelques joueurs très performants dans ce secteur de jeu. Mais l’objectif prioritaire, c’est d’être très propre, très discipliné. Le week-end dernier, nous avons été sanctionnés dix ou onze fois, c’est encore trop.

Mais Clermont multipliant les temps de jeu en passant par le sol, pensez-vous pouvoir tirer avantage de ces nouvelles directives ?

Appelez-moi en début de semaine prochaine, je vous répondrai plus facilement (rires). Plus sérieusement, c’est aussi une équipe qui capable de jouer debout. Camille Lopez a cette faculté à faire jouer autour de lui. Cette zone sera vraiment à surveiller.

Vous êtes hors-jeu !

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