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Perpignan en quête de rythme

Par Émilien VICENS
  • Face à Rouen, les Catalans d’Alban Roussel doivent l’emporter afin d’affirmer leur statut d’ambitieux tournés vers le Top 14.  Photo Icon Sport
    Face à Rouen, les Catalans d’Alban Roussel doivent l’emporter afin d’affirmer leur statut d’ambitieux tournés vers le Top 14. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’Usap n’a plus joué depuis deux semaines et sa défaite à Biarritz. En face, Rouen disputera son premier match officiel de la saison.

C’était un 28 février et c’était déjà face à Rouen. Plus de six mois après son dernier match de championnat à Aimé-Giral, l’Usap devrait retrouver sa cathédrale ce vendredi, avec une semaine de retard sur un calendrier qui ne cesse d’être malmené. Covid-19 oblige, la Ligue fait du principe de précaution son leitmotiv. Un peu trop parfois, comme lors du récent imbroglio autour de la rencontre Perpignan - Mont-de-Marsan, initialement prévue samedi dernier puis très (trop) rapidement reportée. Les tests positifs réalisés sur les Montois s’étant avérés négatifs le lendemain.

Désireux de retrouver leur public, mais surtout d’effacer une première sortie imparfaite à Biarritz (21-12), les Catalans ont dû ronger leur frein et patienter sept jours de plus. Pas le premier ni le dernier aléa d’une saison assurément inédite. "Il y a de l’impatience, bien sûr. On a envie d’y être, vite. Il y a une vraie volonté de jouer à Aimé-Giral, de retrouver le public", lance Patrick Arlettaz. "Quand on perd, normalement la semaine suivante, on peut se faire pardonner. Là, nous avons perdu et nous n’avons pas pu nous rattraper dans la foulée. Ça nous a coupés dans notre élan", avoue l’entraîneur sang et or.

Rouen, le point d'interrogation

Cette semaine, impatience et frustration dominaient le vestiaire catalan. "Franchement, ça a été frustrant de ne pas enchaîner la semaine dernière. Quand tu sors d’une prestation comme celle réalisée à Biarritz, tu as vraiment envie de rejouer le plus rapidement possible. Nous étions tous chauds de jouer Mont-de-Marsan, même si ça avait dû se faire le dimanche. Mais au final, le groupe est reparti sur une semaine d’entraînement. Nous avons vraiment hâte de retrouver Aimé-Giral, de nous rassurer sur notre jeu et de se régaler", témoigne avec honnêteté l’ailier Jean-Bernard Pujol.

Si les Catalans pestent contre les coups du sort, que doivent alors dire leurs futurs adversaires, privés de matchs lors des deux premières journées ? En face, ce vendredi, Rouen se présente dans l’inconnu. Après un début de saison retardé, l’avant-dernier du précédent exercice débute sa saison sur la pelouse d’un des favoris. Tout sauf une mince affaire, même si dans les rangs usapistes, le RNR inquiète. "Rouen nous a posé des difficultés chez eux l’an passé. Mais c’est surtout une équipe qui a fait un très gros recrutement que nous n’avons pas pu analyser. Et puis le fait d’avoir très peu joué n’est pas garant de mauvaises performances. Il faut en parler à Castres avec la réception du Stade français le week-end dernier. Tout le monde était moribond, malade… et puis, finalement, ils ont gagné à Pierre-Fabre, il n’y a rien à dire. Nous avons très peu de certitudes", conclut Patrick Arlettaz. Désormais, seule la vérité du terrain est attendue. Pour retrouver du rythme et enfin lancer la saison.

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