Moala / Vakatawa : quand le soleil a rendez-vous avec la lune

  • Gros duel en perspective entre George Moala (Clermont) et Virimi Vakatawa (Racing 92)...
    Gros duel en perspective entre George Moala (Clermont) et Virimi Vakatawa (Racing 92)... Icon sport, montage.
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Vous avez remarqué ? Clermont s’apprête à disputer un match de phase finale et nul, ici et là, n’a encore parlé de l’impact que pourrait avoir Wesley Fofana sur cette rencontre. C’est comme si, en l’espace de deux saisons, la grande star du XV de France et de l’ASMCA était redevenue un joueur lambda, comme si ce sublime attaquant avait soudainement été englouti dans un parfait anonymat. Que « Wes » soit toujours, au milieu du terrain, un remarquable défenseur ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais qu’il incarne encore une menace potentielle sur les rideaux adverses n’est en revanche plus vraiment certain.

Les cannes de Vakatawa

Dès lors, pour lancer au mieux ce choc européen, on a choisi de placer le curseur sur ceux qui pourraient, samedi après-midi, se substituer à Wesley Fofana dans le registre offensif. Eux ? Virimi Vakatawa (28 ans, 24 sélections) et George Moala (29 ans, 4 sélections) brillent de mille feux depuis des mois et sont justement considérés comme deux des meilleurs centres du Vieux Continent. à ce titre, si Vakatawa est le joueur ayant le plus battu de défenseurs lors de la phase préliminaire de la Champions Cup (39), il est talonné par son homologue de l’ASMCA, vingt-sept défenseurs battus depuis le début des hostilités, il y a un peu moins d’une année. Richard Dourthe, ancien centre de l’équipe de France et aujourd’hui chroniqueur pour notre journal, détaille : « J’ai beaucoup d’admiration pour ces deux joueurs mais j’aurais beaucoup de mal à les différencier l’un de l’autre, tant leurs styles de jeu sont similaires. Moala et Vakatawa sont très costauds, très à l’aise lorsqu’il s’agit de faire jouer derrière eux. Surtout, leur rapidité permet à leur équipe de jouer plus facilement sur les extérieurs, là où les défenses sont supposément moins concentrées. » « Rapides » ? Vraiment ?

Dans les Hauts-de-Seine, on dit pourtant de Vakatawa qu’il n’a plus les cannes qui avaient fait de lui le meilleur attaquant du circuit international à VII il y a quelques années. « Vous pouvez raconter ce que vous voulez, poursuit Richard Dourthe. Moi, je constate simplement que face à Montpellier, la semaine dernière, Anthony Bouthier a bel et bien essayé, sur quarante mètres, de le rattraper à la course mais n’y est jamais parvenu. » Si l’on en croit « le Petit Chameau », le duel entre George Moala et Virimi Vakatawa s’annonce haletant, spectaculaire, aguichant. Attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer…
 

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