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Les Bretons veulent clore en beauté

Par Didier LE PALLEC
  • Les joueurs polyvalents, à l’instar de Pierre Popelin, sont un atout majeur pour le groupe vannetais.
    Les joueurs polyvalents, à l’instar de Pierre Popelin, sont un atout majeur pour le groupe vannetais. Icon Sport - Icon Sport
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Trois rencontres, deux victoires, le RCV qui espère clore le chapitre des quatre premières journées, se doit de bonifier son récent succès sur le sol de Mont-de-Marsan. Pour ce faire, confiance est renouvelée aux mêmes hommes.

Fort de sa récente victoire sur le sol de Mont-de-Marsan, le RC Vannes a l’opportunité ce soir de clore cette première série de quatre rencontres avec un bilan positif de trois victoires et une seule défaite. Ce qui lui permettrait de marquer les esprits, mais plus encore, de s’installer pour un temps, dans la première partie de classement. Ça, c’est la pensée secrète de l’encadrement du RC Vannes. Mais la réalité peut être tout autre. Valence, de par son début de parcours — le même que celui du RCV jusqu’à présent — peut, avec raison, nourrir de sérieuses ambitions. "Cette équipe de Valence a fait un gros recrutement, possède des joueurs de haut niveau", confesse Gérard Fraser l’entraîneur des arrières vannetais.

Ce qui n’alarme pas outre mesure le collectif vannetais à l’image de Branden Holder le centre. " Bien finir cette entame de saison, c’est gagner contre Valence. Et gagner contre Valence, c’est gagner en confiance. Nous savons intérieurement tous, que nous avons la capacité de matcher sur ce match, comme nous sommes conscients aujourd’hui d’aller matcher hors de nos bases. La concurrence est forte dans toutes les lignes et il y a du talent en chacun d’entre nous. Et tous nous avons envie de gagner une place de titulaire ou sur le banc. Cela crée une saine émulation." Derrière cette façade généreuse et optimiste se cachent encore et toujours quelques imperfections. "Il y a certains réglages à opérer, notamment dans la discipline collective. Le groupe est bon et évolue bien", observe Matthys Gratien. "Il faut que nous ayons la même qualité de jeu aussi bien à la Rabine qu’hors de nos bases car nous avons les mêmes attentes aussi bien devant notre public que dans un cadre plus hostile."

Homogénéité collective

Pour parvenir à atteindre son objectif, l’encadrement est enclin actuellement à renouveler sa confiance au groupe de 27 joueurs retenus pour les déplacements de Provence Rugby et Mont-de-Marsan. "Il y a une sorte de continuité dans nos options. Les garçons sont en forme, confiants, alors que les tests d’entraînements nous confirment leur état de forme et nous confortent dans nos choix", confie Gérard Fraser. Qui plus est, la polyvalence de certains joueurs reste également un atout précieux. Popelin (en 10 ou 15), Pauvert (11,14,15) Marks (deuxième ou troisième ligne), Hilsenbeck (10 voire 12,13) Curtis (11,12 14,15) sont autant de joueurs capables de s’adapter aux situations et aux exigences du moment. "L’équipe est modulable et apporte de facto plus de richesses dans les choix, d’autant que nous sommes tous au même niveau dans nos postes", commente Kévin Burgaud. Seule préoccupation pour lui et ses camarades, le respect des nouvelles règles dans les zones de rucks. "Il faut s’y adapter. Mais le paradoxe veut que c’est l’équipe qui produit le plus de jeu qui est la plus pénalisée. Aujourd’hui on en est plus à choisir nos zones d’influence que d’aller au contact. Le jeu aujourd’hui est haché, sans rythme." Puissent alors les acteurs de ce soir trouver le juste équilibre entre spectacle et nécessité du résultat.

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