Un problème philosophique à Perpignan
Équipe joueuse, débridée et particulièrement offensive, l’Usap subit de plein fouet les nouvelles directives autour des zones de ruck. Les Catalans vont devoir s’adapter.
Non, Perpignan n’a pas pris le bonus offensif face à Rouen, vendredi dernier à Aimé-Giral. Aussi étonnant que cela puisse paraître pour certains regards extérieurs, l’Usap peine à mettre son jeu en place sur ce début de saison. Et si plusieurs facteurs expliquent les récentes difficultés catalanes, le club sang et or semble surtout souffrir des nouvelles directives de l’arbitrage, appliquées notamment autour des zones de ruck. Depuis le retour de Patrick Arlettaz au sein du staff, il y a quatre ans, Perpignan prône la culture du jeu. Une philosophie aujourd’hui mise à mal par des défenses très (trop ?) vite récompensées. "Ça siffle beaucoup sur les équipes qui possèdent le ballon. Ça siffle beaucoup sur les attaquants… Avec les nouvelles règles, les équipes qui ont l’habitude d’entreprendre sont beaucoup plus pénalisées que les autres. Il faut désormais entreprendre sans être pénalisé, c’est tout l’enjeu de notre saison de toute manière", déclarait l’entraîneur usapiste ces dernières semaines. Comme Grenoble, autre cador de Pro D2 aux velléités offensives assumées, l’Usap n’a plus la mainmise sur la conservation du ballon depuis la reprise. Face au RNR, la semaine passée, la formation roussillonnaise est difficilement parvenue à enchaîner les temps de jeu.
Soutiens offensifs, la défaillance
La faute à une défaillance chronique en soutiens offensifs. Dès lors, Perpignan va-t-il faire évoluer son jeu ? "On a une équipe faite pour attaquer. On a des joueurs qui aiment ça, qui sont faits pour ça, on a connu le succès avec ça… Donc on ne va pas changer, on va s’adapter. La philosophie restera la même. Il y a différentes façons d’avoir le ballon et d’avoir la possession. Taper 55 fois pendant le match, se débarrasser du ballon et attendre que l’adversaire se mette à la faute pour scorer… non, on ne fera pas ça. On ne rentre jamais sur le terrain pour faire ça", assure Patrick Arlettaz, bien conscient, toutefois, que l’Usap de demain ne sera pas tout à fait celle d’hier.
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