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Russell a débloqué la situation

  • Finn RUSSELL (Racing 92) et Maro Itoje (Saracens).
    Finn RUSSELL (Racing 92) et Maro Itoje (Saracens). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans une demi-finale très fermée où seuls les buteurs s’étaient exprimés jusqu’à la 76e minute, l’unique essai de la rencontre, donnant la victoire finale au Racing 92 (19-15), est né d’une géniale inspiration de Finn Russell pour Virimi Vakatawa. Ces deux-là ont sauvé leur équipe dans le Money time d’une défaite quasi-certaine.

Ces coups de pied, il les affectionne particulièrement, Finn Russell. Appelez les des « chips ». Un léger fouetté du ballon avec une fine impulsion pour que ce dernier s’élève par dessus le premier rideau défensif et retombe derrière, idéalement dans les bras d’un partenaire prévenu de l’initiative. C’est exactement ce qu’il s’est passé samedi à Paris La Défense Arena. Jusque-là, les Racingmen n’avaient pas trouvé la clé de la défense des Sarries. Une défense hyper-agressive avec un premier rideau qui monte vite. Très vite. Trop vite sur ce coup. Avec le risque d’appauvrir un second rideau dans lequel Virimi Vakatawa s’est jeté à corps perdu pour récupérer cette offrande.

La suite ? Elle se déroule à une vitesse incroyable. Un raffut du trois-quarts centre international français et une passe à une main façon « bras roulé » du basketteur en direction de… Finn Russell « himself ». Parce que le génial ouvreur écossais, à l’origine de l’action, a eu la riche idée de poursuivre sa course pour se trouver au soutien de son partenaire. La défense anglaise est battue, il ne reste que quelques mètres à parcourir pour la délivrance. Et c’est l’ailier Juan Imhoff qui s’y colle.

Le Racing 92 s’est fait peur. Vraiment. Dans cette rencontre, les champions d’Europe en titre avaient totalement muselé le système offensif francilien. A tel point que Finn Russell ne s’était véritablement illustré qu’en défense. Un incongruité tant le bonhomme émerveille ce jeu par sa science conjuguée à un folie-douce. A tout dire, nous n’avions souligné durant le rencontre que son énorme plaquage sur son vis-à-vis du jour Alex Goode (33e). Une cartouche magistrale sur le meilleur joueur européen de 2019. Seulement, à cinq minutes de la fin de la rencontre, le suppléant d’Owen Farrell à l’ouverture se préparait,lui, déjà à disputer sa cinquième finale de Champions Cup (12-15). Jusqu’à ce joli coup du sombrero. Chapeau Finn.  

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