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Ces Oyomen sont dignes de Manducher

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Tony Ensor a marqué le premier essai des siens dans une rencontre qu’ils ont dédiée à leur ancien président, Jean-Marc Manducher. Sous une pluie battante, les Oyomen ont d’abord maîtrisé les débats avant de prendre le large. Photo Jean-François Basset
    Tony Ensor a marqué le premier essai des siens dans une rencontre qu’ils ont dédiée à leur ancien président, Jean-Marc Manducher. Sous une pluie battante, les Oyomen ont d’abord maîtrisé les débats avant de prendre le large. Photo Jean-François Basset JEAN FRANCOIS BASSET - JEAN FRANCOIS BASSET
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Les Oyonnaxiens ont dédié la victoire du retour à Mathon à leur ancien président, Jean-Marc Manducher, décédé au printemps dernier.

Ce match du retour sur le synthétique de Mathon, plus foulé depuis le 5 mars dernier, les Oyomen l’attendaient. Leur impatience n’avait fait que croître après le report du match de la première journée qui devait les opposer à Montauban. Depuis, leur appétit avait quant à lui été aiguisé par les deux succès rapportés de Carcassonne et Soyaux-Angoulème. Ainsi, avant le grand retour et la réception d’Aix-en-Provence, le camp oyonnaxien avait posé ses motivations "réussir le premier match de la saison devant notre public" et bien sûr "valider nos deux premiers succès."

Mais dans l’intimité du vestiaire d’autres leviers ont été actionnés, articulés autour d’un mot fort, "le respect". "Ce respect nous le devions à notre public pour marquer nos retrouvailles par une victoire. Nous le devions aussi à l’histoire et aux valeurs de notre club, à ses ravines", assure Joe El Abd en ajoutant, la voix chargée d’émotion, une troisième raison "nous le devions aussi à la mémoire de notre ancien président, Jean-Marc Manducher, décédé au printemps. Dans le groupe certains ne le connaissaient pas, mais ils ont pu mesurer combien Jean-Marc comptait aux yeux de ceux qui l’ont côtoyé et l’importance de son rôle dans l’évolution du club au cours des dernières années. Nous voulions lui rendre hommage notre manière."

Celui que ses amis appelaient "Marco" aurait apprécié la maîtrise d’un groupe qui malgré sa jeunesse, fut capable de s’adapter aux circonstances du jour, sous une pluie battante, et surtout de gérer son match pour le faire irrémédiablement basculer dans la première demi-heure de la seconde période. "Cela a constitué la grande force du groupe", convient Joe El Abd, "avec un point de retard à la pause, il n’y avait pas de raison de s’affoler, même si nous n’avions pas su gagner nos duels en première mi-temps."

Capitaine d’une équipe qui demeure invaincue, Bilel Taieb confirme : "il y a eu des erreurs, mais aussi des bonnes choses. À la mi-temps, il n’y a pas eu de doute. Nous savions qu’en réglant certains détails nous pouvions reprendre l’avantage. Nous n’avons qu’un mot d’ordre, travailler pour avancer." Le 3e ligne oyonnaxien demeure pragmatique "trois victoires cela ne veut rien dire par rapport à tout ce qui reste à faire. Nous pensons déjà à la suite, à la réception de Montauban et à tout le chemin qui reste devant nous."

Oyonnax Rugby a réussi son retour à Mathon que découvrait Charly Cassang : "J’aime ce stade. J’ai pris du plaisir dans ce match qui nous a permis d’entretenir la bonne dynamique que nous avons su créer en déplacement. Il allait valider, nous l’avons fait."

Bilel Taieb peut être fier de son groupe : "Avant ce match, il y avait de l’excitation, beaucoup d’émotion aussi. Nous avions besoin de partager avec notre public."

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